Sujets relatifs :
Démocratie locale, Développement économique, Réforme de l'Etat
Sur le même sujet
- Relocaliser, verdir, former : le triple défi de l'industrie
- Débats publics : la CNDP de plus en plus saisie, la justice territoriale en question
- Participation citoyenne : la réponse à la crise démocratique ?
- La loi « industrie verte »
- Les commissaires-enquêteurs, pivots de la démocratie environnementale
© Corinne Rozotte (Agence Divergence)
Pour lire l'intégralité de cet article, abonnez-vous
Alors que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, vient de présenter sa future loi « Simplification » en conseil des ministres, un article fait beaucoup réagir. Bercy avait en effet prévu de supprimer la Commission nationale du débat public (CNDP)… avant de rétropédaler mais en limitant drastiquement son rôle dès qu’il s’agit d’implantation industrielle. Pour Guillaume Gourgues, maître de conférences en science politique à l'université Lyon 2 et membre du laboratoire de recherche Triangle, cette attaque de Bercy contre la CNDP est tout sauf une surprise. Et selon lui, les « grands » élus restent farouchement opposés à cette institution.
Êtes-vous surpris par le fait que cette loi cherche à réduire le rôle de la CNDP, notamment dans les cas d’implantations industrielles ?
Guillaume Gourgues : Non. C'est tout sauf une surprise. Avec ma collègue, Alice Mazeaud, on a publié un article dans la revue française de science politique qui est justement consacré au pilotage de la participation citoyenne au sein de l'État. Et l’un des résultats de recherche sur lequel on a abouti, c'est que depuis sa création [en 1995 ; puis autorité administrative indépendante en 2002, ndlr], la Commission nationale du débat public (CNDP) est surveillée comme le[…]
... la plupart d’entre nous ignorent à quoi servent nos régions. Pourtant, elles ont en charge des sujets fondamentaux dans nos quotidiens, comme les transports ou l’éducation, et sont surtout un échelon pertinent pour créer des politiques climatiques ambitieuses et concrètes. En vue de cette période d’élection, nous vous proposons de faire un tour d’horizon de ce que plusieurs d’entre elles ont mis en place pour la démocratie, la biodiversité, l’alimentation,...
...
Ne nous reposons pas sur nos lauriers !
Si ces processus démocratiques sont innovants et prometteurs, ils comportent quand même des limites ... :
- Le nombre : la participation citoyenne reste très faible ...
- Le genre : cette minorité est souvent homogène sociologiquement. Beaucoup de diplômés, de cadres, de personnes issues des mêmes milieux sociaux. Là encore, difficile d’y voir l’expression citoyenne d’un territoire dans son ensemble.
- L’accessibilité : les débats publics, les consultations, les votes…, ceux-ci se passent beaucoup en ligne. Malgré certains événements fédérateurs, l’expression en ligne ne permet pas à certaines personnes d’interagir. Le fameux gap numérique constitue, en particulier, un biais de communication qui parle aux personnes très connectées.
- La confiance est encore à prouver ... une forme de democracy whashing.
...
En 2015, nos régions sont passées de 22 à 13 ... la loi NOTRe a renforcé leurs compétences sur l’économie, l’aménagement du territoire et la mobilité interurbaine. Aujourd’hui, les régions sont des échelles fondamentales pour l’action. Autonomes sur leurs nouvelles compétences, elles peuvent devenir un contre-pouvoir à une politique nationale qui n’en fait pas assez pour le bien-être de ses habitants et de leur environnement. ... coconstruction de politiques locales ... nous pouvons ensemble décider comment nous souhaitons nous déplacer, manger, faire de l’agriculture, éduquer nos jeunes, développer nos petits commerces… Une bonne politique régionale peut avoir des effets bénéfiques
...
Nous allons pouvoir voter cette année pour un nouveau conseil régional, dont le mandat est de six ans. Les 20 et 27 juin, choisissons les projets qui nous ressemblent. Mobilisons-nous pour faire de nos régions des bastions solides pour créer un monde plus sobre et plus heureux. (Inscription sur les listes électorales jusqu’au 7 mai)
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?XcxsVQ
Ndlr :
- Le bilan des processus participatifs semble honnête. Sa conclusion souligne de graves lacunes en terme de MÉDIATION. À valoriser.
- Régions mises en évidence sur la carte - 6 régions phares (sur 13, ça n'est même pas la moitié qui est valorisée :-( :
. Aquitaine (Nouvelle) : cap vers la transition écologique
. Bretagne : 6000 bretons engagés pour le climat
. Bourgogne(France-Comté : la transition entre Potes
. Centre : la démocratie partout et tout le temps
. Occitanie : région citoyenne - Sur "régions contre-pouvoirs potentiels", le moins que l'on puisse dire est que cela n'a pas vraiment commencé... Trop angélique sur ce point ? ACT
Si elles sont aujourd’hui accusées de dérives, ou de trahir leur raison d’être, les coopératives agricoles n’ont en réalité pas cessé de s’adapter et de se renouveler au gré des politiques agricoles et des changements socio-économiques. Au regard des enjeux actuels, cette évolution de longue haleine semble, par ailleurs, loin d’être terminée. Bertrand Valiorgue, Émilie Bourlier Bargues et Xavier Hollandts en décryptent les mécanismes dans un article paru très récemment dans la Revue internationale de l’économie sociale (Recma).
...
Aujourd’hui : se renouveler à nouveau face aux attentes sociétales
Si elles ne sont pas nouvelles, les tensions sur la raison d’être des coopératives agricoles sont surtout ravivées par le contexte socio-économique et climatique et l’importance accordée à l’agriculture et à l’alimentation dans les enjeux politiques, environnementaux et climatiques. Répondre davantage aux attentes des agriculteurs ne pourra se faire que dans le cadre d'une réponse globale aux attentes sociétales très fortes sur ces questions. « Dans ce contexte marqué par la nécessité de régénérer le progrès social, environnemental et agronomique, les coopératives agricoles vont sans doute devoir enclencher un nouvel effort de définition de leur raison d’être, afin de reconsidérer leurs services et missions de base pour le bénéfice de leurs adhérents et de la société dans son ensemble », et se réinventer une nouvelle fois en tenant compte des attentes des consommateurs et des citoyens, concluent Bertrand Valiorgue, Émilie Bourlier Bargues et Xavier Hollandts.
Lire également >> Congrès de Coop de France : les coopératives en quête d'un nouveau souffle https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/economie-social/article/les-cooperatives-en-quete-d-un-nouveau-souffle-202-165142.html
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?jt2ekA
Clés : cada ; open data ; documents administratifs - Article de 8 pages
Dans un entretien à Acteurs publics, le nouveau président de la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), Jean-Luc Nevache, rappelle “aux fonctionnaires et élus que la Cada est le dernier recours avant le tribunal administratif, et non la première étape avant de communiquer le document”. La Cada a affiché en 2019 des résultats encore une fois bien en-deça des attentes des requérants et de la loi. Un audit interne devrait toutefois êt...
Poursuivez votre lecture !
Consultez gratuitement les actualités de ce jour
Connectez-vous
Connu / l'association April - Promouvoir et défendre le logiciel libre
Chronique
Si notre chroniqueuse se réjouit de la victoire des écologistes aux municipales, elle considère qu’on ne peut pas parler de « vague verte », notamment du fait de l’abstention record. La bataille culturelle est loin d’être acquise.
...
cela ne dit rien de définitif sur une victoire de l’écologie dans l’opinion. Il suffit de regarder les chiffres de l’abstention pour écarter l’idée de massification. Soit le sentiment d’urgence écologique et sociale ne se répand pas si largement — ce qui reste édifiant au regard des enjeux —, soit la désaffection pour les politiques se répand plus rapidement. Au croisement des deux, il y a la mobilisation d’un électorat restreint qui fait gagner des projets nouveaux. Cela ne veut pas dire qu’il y a une demande majoritaire d’écologie radicale, ni que les habitant-es et les acteurs économiques vont accepter demain sans broncher de municipaliser l’eau, d’accueillir dignement les migrants, de réduire la place de la voiture en ville, de renoncer aux grands stades ou aux partenariats publics-privés, de baisser significativement la consommation de ressources et la matière produite, de développer la sobriété dans tous ses aspects ni qu’on échappera à des phénomènes de gentrification.
...
L’écologie est de plus en plus attendue, non à droite sur son réalisme économique, mais à gauche, sur son anticapitalisme et sa radicalité. Elle est devenue clivante. Partout, que cela ait été impulsé ou non par les listes concernées, on a assisté à des levées de boucliers d’intérêts économiques et particuliers, à Toulouse ou Lyon comme sur certains plateaux télé. Ça avait commencé avec Greta Thunberg, ça se poursuit avec certaines propositions de la Convention citoyenne pour le climat : la violence des attaques oblige chacun à se positionner et révèle des projets politiques opposés, qui touchent de plus en plus aux grands projets d’infrastructure et à l’économie, bien au-delà de la vision consensuelle d’une écologie bio–vélo. On rentre dans le dur.
L’accélération et la dégradation brutale de la précarité, du climat, des pollutions et de la biodiversité
Cette bataille culturelle, nous en avons été les artisans par la réflexion intellectuelle qui s’est ouverte sur le lien indissociable entre justice sociale et urgence écologique, sur l’Anthropocène et notre rapport aux écosystèmes, par sa traduction politique, qu’elle soit institutionnelle ou en marge du système, dans des éléments de programme sur la fiscalité ou les traités de libre-échange, dans des manières différentes d’être terrestres, de vivre et d’habiter un lieu, par des actions de terrain, de l’entraide et de la désobéissance, par des opérations coups de poing destinées à ouvrir notre fenêtre d’Overton [1]. En bref, de manière générale par le trépied de la transformation sociale : un réseau de résistances, la construction d’alternatives et de l’éducation populaire.
...
Au-delà des analyses électorales et sociologiques, c’est probablement l’élément nouveau le plus décisif car c’est celui qui affecte nos vies et notre avenir bien plus sûrement que tous les scrutins passés et à venir.
Pour ces nouvelles équipes municipales, c’est maintenant que les difficultés commencent
...
considérer le réel avec lucidité et vertébration politique certes, mais sans fausse polémique ... parce qu’il y a — au mieux — urgence, je crois qu’on ne peut pas faire la fine bouche sur tout ce qui peut permettre de préserver ne serait-ce que quelques grammes de vivant et de justice sociale ... Il est très dur de gérer une ville de manière réellement écolo et sociale, même avec les meilleures volontés, quand on est englué dans un système capitaliste et productiviste. Les mairies ne sont pas des baguettes magiques et ne disposent pas de tous les leviers, en particulier fiscaux ou législatifs. Il ne faut pas donc y placer trop d’espoirs qui seraient fatalement déçus ... le Capitalocène ou la résilience ... débitumisation
...
que ce soit des élu-e-s citoyennes, Europe Écologie Les Verts, France insoumise ou je ne sais quoi, rien ne se passera de significatif sans mobilisation et réflexion du dehors, c’est-à-dire de nous. Une pression à la fois radicale car dégagée des tensions du pouvoir représentatif et amène, car l’objectif n’est pas d’affaiblir ni de braquer mais bien de pousser de potentiels alliés. Tout l’enjeu, selon moi, est désormais là. Et nous ne renoncerons à rien.
[1] Cette notion théorise un espace fluctuant, sous la forme d’une fenêtre dans laquelle se situe ce qui est politiquement acceptable par le public. Cela peut prendre la forme de ballons d’essai volontairement provocateurs pour voir comment l’opinion réagit ou de légitimisation de formes d’actions considérées comme violentes ou encore de rendre des choses jusqu’ici tacitement admises inacceptables.
[2] L’irénisme est l’attitude qui consiste à minimiser les désaccords et conflits pour parvenir à la concorde à tout prix.
Ndlr :
- espace d'Overton ~acceptabilité sociale ? ACT
- irénisme : acheter la "paix sociale" ? ACT
Que pouvait-on savoir et prévoir de l’actuelle pandémie et de son arrivée sur le territoire français ? Premiers éléments de réponse à partir d’un corpus bien défini : le très réputé magazine « Science », et les déclarations de l’OMS depuis fin décembre 2019.
...
Conclusion
Cette brève esquisse permet de décrire quatre moments dans l’appréhension de l’épidémie du coronavirus Covid-19 pour qui lit Science. Début janvier 2020, on apprend l’existence de cette nouvelle maladie dont les caractéristiques sont inconnues. Début février, on doit se rendre à l’évidence : les spécialistes ne peuvent exclure le scénario de la pandémie, voire semblent penser que ce scénario est le plus probable des deux (l’autre étant la réussite du containment). Le 25 février, il est désormais établi que la pandémie l’a emporté. Le 2 mars, l’analyse du rapport de la visite de l’OMS montre deux choses : il est possible d’arrêter la course folle du virus ; la manière de le faire est de procéder à des dépistages massifs et ultra-rapides, avec traçage et isolement immédiat des contacts des personnes positives.
Soulignons au passage que dès le 11 février, les lecteurs de Science sont alertés sur la possible pénurie de tests biologiques de dépistage. Le rapport de l’OMS du 28 février confirme qu’il existe d’autres techniques, à allier ou à substituer aux tests biologiques de dépistage en fonction des circonstances : la prise régulière des températures, l’examen des poumons par scanner.
D’autres travaux permettront aussi, je l’espère, de mettre en regard cette esquisse de chronologie avec ce qu’a fait et ce que n’a pas fait le gouvernement français. Je me permettrai une seule remarque sur ce point.
Le 28 février est publié le rapport crucial de l’OMS sur ce qui a été fait en Chine. Il montre que seule une mobilisation de « tout le gouvernement » (all-of-government) et « toute la société » (all-of-society) permet de vaincre l’épidémie. On se souviendra sans doute longtemps du fait que le lendemain, le samedi 29 février d’une année bissextile, le premier ministre Édouard Philippe a décidé de détourner un conseil des ministres « exceptionnel dédié au Covid-19 » pour annoncer l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution afin d’adopter sans vote la réforme des retraites. Alors que l’OMS démontrait l’urgence de l’action collective et solidaire face à une pandémie bientôt incontrôlable, le gouvernement s’est dit que le plus urgent était de profiter de la dernière fenêtre de tir pour faire passer son projet de loi tant décrié.
Lorsque le temps de la justice et des comptes sera venu, il nous faudra comprendre comment nous en sommes arrivés à la situation actuelle : une pénurie absolue de masques, ne permettant pas de protéger convenablement les soignant.es qui sont au front – qui sont infecté.es, et infectent à leur tour –, bien trop peu de tests de dépistage (ce qui semble avoir été une décision assumée, y compris aux temps où l’épidémie était encore balbutiante en France, et n’est pas une fatalité en Europe, comme le montre l’exemple de l’Allemagne), et finalement la décision de dernier ressort de confiner toute la population pour une période indéterminée, une arme non discriminante qui est terriblement coûteuse en termes humains, sanitaires (santé mentale) et économiques.
Ndlr : il est ici démontré de manière factuelle et prouvée à quel point le gouvernement a failli et aura de très nombreux morts sur la conscience. => Le faire savoir ACT
Depuis un an, des dizaines d’activistes autochtones ont été assassinés pour leur défense de l’environnement contre les politiques extractivistes. A la suite d'un ouvrage dirigé par Irène Bellier et Jennifer Hays, comparant le rapport des peuples autochtones à l’État et aux instances de l’ONU, Barbara Glowczewski revient ici sur leurs stratégies articulant plusieurs échelles territoriales.
Clés : Droits des peuples autochtones ; Terre
Temps de lecture : 15 minutes
....
Partout, les relations engagées par les acteurs autochtones, entre voisins aux intérêts conflictuels, avec les différentes bureaucraties régionales propres à chaque Etat et lors de négociations sur la scène internationale, sont soumises à diverses pressions économiques globales et privées, notamment du secteur minier et des finances, et aussi des mafias. Comme le démontre L’écologie décoloniale de Malcom Ferdinand les divers empires coloniaux et Etats postcoloniaux continuent de produire de nouvelles formes de colonisation. Echelles de Gouvernance et droits des peuples autochtones présentent un échantillon des agencements de la multiplicité des territoires en lutte, inspirants pour penser l’avenir de la planète14. C’est pourquoi il est urgent de s’allier avec les hommes et les femmes autochtones engagés dans une démarche critique de la destruction de leurs milieux qui appellent à valoriser leur héritage ancestral pour réinventer des formes alternatives de rapport au milieu. A la fois singulières et communes dans leurs réponses à l’impact destructeur de la globalisation capitaliste, les initiatives autochtones nous invitent à stimuler notre imagination collective pour habiter cette terre autrement.
Calquée sur des modèles de production anciens, l'agroforesterie intéresse de plus en plus d'agriculteurs français. Mais l'accompagnement technique mériterait de s'étoffer pour impulser une vraie dynamique sur le territoire.
Pour la première fois cette année, le Concours général agricole récompensait les pratiques d'agroforesterie lors du Salon de l'agriculture. « Ce n'est sans doute pas en remettant des prix que l'on fera avancer les choses », remarque Fabien Balaguer, directeur de l'association française de l'agroforesterie (AFAF), mais il est positif que ce concours, propriété du Ministère de l'agriculture et de l'alimentation, distingue une pratique agroécologique encore discrète qui intéresse de plus en...
La suite de cet article est réservée à nos abonnés
Langouët, Puy-Saint-André, Faux-la-montagne... Les petites communes sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans la transition écologique. Souvent à l’origine de projets précurseurs, leurs maires font montre d’un optimisme sans faille... Mais pointent aussi les difficultés que peut rencontrer un village sur le long chemin de la transition.
...
Daniel Cueff, maire de Langouët, dans le Finistère. Désormais connu pour son arrêté anti-pesticides, il a aussi impulsé dans sa commune de 600 habitants la première cantine totalement bio, une école basse consommation, la construction de maisons « zéro carbone, zéro déchet de chantier », etc. ... l’écologie au centre de sa politique ... une volonté politique forte », dit Nicolas Garnier, délégué général de l’association Amorce https://amorce.asso.fr/, qui accompagne les collectivités locales engagées dans la transition écologique sur les questions d’énergie, de gestion des déchets et de l’eau. « Il faut être courageux. Et convaincre l’adjoint aux finances... » ... village de 460 âmes, une société d’économie mixte pour produire de l’énergie renouvelable dont les habitants sont aussi actionnaires. ... Estelle Arnaud. « On a mis en place des assemblées d’habitants, le conseil municipal travaille avec elles pour que les projets ne soient pas portés que par les élus », dit Catherine Moulin, maire de Faux-la-Montagne https://reporterre.net/Faire-revivre-les-campagnes-en-Creuse-comme-ailleurs-c-est-possible (Creuse, 420 habitants) ... Daniel Cueff « Nous fixons un cadre, qui est d’avoir les performances les plus écologiques possibles, puis nous sélectionnons des architectes "citoyens" qui acceptent le projet politique que l’on a et qui expérimentent avec nous. » ... Michel Maya, fier du bâtiment à énergie positive ... « L’Ademe nous a financé à 80 % un poste de chargé de mission énergie », se félicite le maire de Muttersholtz ... « L’État est en train de passer d’une logique où il donne de manière égalitaire à tous, à une logique de projets, on donne là où c’est efficace », observe Patrick Barbier ... calcule Cédric Szabo, directeur de l’Association des maires ruraux de France (AMRF). « On nous dit que la baisse est finie, mais les dotations n’ont jamais été aussi faibles. » ... suppression de la taxe d’habitation, décidée par Emmanuel Macron ... Daniel Cueff en souligne l’impact démocratique : « On a supprimé le lien entre l’impôt et l’électeur. Nous sommes désormais sous dépendance de l’État. » « Le gouvernement nous dit que les collectivités locales sont les chevilles ouvrières de la transition écologique. S’il est sincère, il doit donc décentraliser la fiscalité », ajoute Nicolas Garnier d’Amorce.
...
Catherine Moulin regrette ainsi amèrement le regroupement imposé par la loi NOTRe de 2015. « On avait une petite communauté de communes qui fonctionnait très bien. Puis on a été obligé de fusionner avec celle d’Aubusson. La ville est à 45 minutes de route et eux sont en plaine, nous en montagne. Ce ne sont pas du tout les mêmes problématiques ! » L’agrandissement des régions n’a pas davantage amélioré les choses : « Pour nous, le siège, à Bordeaux, est à quatre heures de route sans transports en commun, ce n’est pas très écologique... » ...
L'intercommunalité, c'est l'union qui fait la force, a-t-on promis aux petites communes. Un discours démenti par Pierre-Emmanuel Bégny, maire de Saâcy-sur-Marne (77). Excédé par la complexité et l'opacité démocratique de ces structures, il ne se représente pas cette année. Rencontre.
...
« Je ne voulais plus de cette lutte quotidienne, pris en étau entre les exigences toujours plus grandes des administrés et le désengagement notoire de l'Etat », écrit-il dans un livre où il raconte tout ce qui l'a découragé : la violence, la solitude, la complexité de la tâche, l'absence de reconnaissance…
Les dégâts de la loi Notre
Et puis il y a, aussi, cette désagréable propension de l'Etat à compliquer la vie des « petits » maires. Assis dans son bureau à l'étage de la mairie, avec vue sur l'église, Pierre-Emmanuel Bégny raconte comment il a pris de plein fouet, en 2015, la loi Notre : loi portant nouvelle organisation territoriale de...
Cet article est reservé aux abonnés
Il vous reste 86% à lire dans le magazine n°1199
loi_NOTRe-nouvelle_organisation_territoriale_de_la_République
disponible jusqu'au 02.04.20
politique - 37 min - tous publics
présenté par : Marina Carrère d'Encausse
Après la diffusion du documentaire «Le temps des arbres» indexé à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?IU9vbw, Marina Carrère d'Encausse poursuit le débat avec ses invités. A l'heure où l'humanité est à la croisée des chemins, les hommes redécouvrent les infinies richesses et vertus des arbres avec pour devise : humus, humain et humanité. Du bûcheron au simple citoyen en passant par l'agriculteur, tous ont tissé un lien intime avec l'arbre et oeuvrent pour qu'il retrouve pleinement sa place dans les villes comme dans les campagnes.
Invités :
- Marie-France Barrier, réalisatrice
- Jonathan Guyot, président et co-fondateur de ALL 4 TREES
- Yann Laurans, directeur du programme biodiversité - IDDRI
- Cécile Leuba, chargée de campagne forêts - Greenpeace
disponible jusqu'au 02.04.20
animaux & nature - 67 min - 2019 - tous publics
La réalisatrice Marie-France Barrier est partie à la rencontre de forestiers, d’éleveurs, de vignerons, d’institutrices, de médecins ou de simples citoyens qui ont mis l’arbre au cœur de leur vie et de leurs métiers. Ils nous en racontent tous les bienfaits.
Nathalie et Clément est un couple d’agriculteurs bio de la région de Castre qui a décidé d’auto-construire sa maison en bois.
Un projet qu’ils mènent en circuit court c'est à dire en utilisant la matière première venue de la plaine et de la forêt voisines.
Xavier comptable devenu propriétaire forestier s’attache à réconcilier besoins économiques et écologiques.
Delphine et Benoit ont planté plus de 500 arbres pour faire revenir la biodiversité au cœur de leur vignoble. Grâce au retour de l’arbre, les insectes, les chauves souris et les oiseaux sont devenus des partenaires de production pour ces vignerons qui travaillent avec eux et non plus contre eux.
Et, il y a aussi des professeurs qui éduquent et des médecins qui soignent les enfants aux bienfaits des arbres.
A l’heure où le climat se réchauffe dangereusement, l'arbre est sans doute notre meilleur partenaire pour faire éclore un avenir fertile, optimiste et résilient.
réalisé par : Marie-France Barrier
Suivi du débat indexé à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?OcTGgA
diffusé le sam. 15.02.20 à 23h30 - interviews - 155 min - tous publics
Pour cette nouvelle saison d'« On n'est pas couché », Laurent Ruquier propose une nouvelle formule du rendez-vous culturel de la chaîne. Chaque semaine, deux nouveaux polémistes entourent désormais l'animateur.
Cette semaine retrouvez :
- Hugo Huon pour le livre : « Urgences, Hôpital en danger » aux éditions Albin Michel.
- Anne Berest & Lolita Chammah pour la pièce de théâtre « La Visite » texte et mise en scène de Anne Berest & Livre : « La Visite » suivi de « Les Filles de nos filles » de Anne Berest aux éditions Actes Sud.
- Thibault Berard pour le livre « Il est juste que les forts soient frappés » aux éditions de l'Observatoire.
Philippe Manœuvre pour le concert : « Rockin'1000 », le livre et Livre audio : « Rock » aux éditions HarperCollins.
Waly Dia pour le one-man-show : « Ensemble ou rien » actuellement en tournée.
présenté par : Laurent Ruquier, accompagné de : Franz-Olivier Giesbert et Abnousse Shalmani.
Transcription : ...
par mauque d'accueil ailleurs des pb de société, les gens finissent aux urgences !
Hugo Huon infirmier, pdt du collectif inter urgences ++
que les citoyens s'engagent sur la protection sociale (santé, retraites, etc) => BESOIN DE LIEUX D'ACCUEIL DE PROXIMITÉ pour contribuer à l'éducation populaire des gens afin de ne pas engorger les urgences
=>
Déployer MpT+MdH/TdM a bien du sens, la preuve en est amenée une fois de plus ACT
29 résultat(s) au 15/2/20
Seuil de moins de 1 000 habitants ou plus
Cerfa n° 14996*03 - Ministère chargé de l'intérieur
Permet de se porter candidat aux élections municipales dans une commune de moins de 1 000 habitants.
Pour le 1er tour de l'élection de mars 2020, ce formulaire doit être déposé en février 2020 aux lieu et date fixés par arrêté du préfet.
FAQ
scanR est un outil d'exploration du paysage de la recherche et de l'innovation en France. Il a pour ambition d'aider à comprendre qui sont les acteurs de la recherche et de l'innovation en France, à mettre en valeur leur travail. scanR s'adresse à l'ensemble de la société française dans une logique de transparence de travaux largement soutenus par les crédits publics. Il vise également à favoriser l'appropriation par tous des dernières avancées de la recherche et de l'innovation pour alimenter le débat public. Enfin, scanR entend contribuer à l'intensification de liens entre différents acteurs (appartenant à des champs de recherche ou de statut différent), vecteur de dynamisation de cette activité.
QUE TROUVE-T-ON DANS scanR ?
scanR s'intéresse à 4 types d' "Objets" principaux : les entités, les projets, les auteurs et les productions (publications, thèses et brevets). Parmi les "entités", scanR couvre l'ensemble des structures de recherche référencées dans le Répertoire national des structures de recherche (RNSR) ainsi que leur tutelle. Il couvre également, de la manière la plus complète possible, l'ensemble des institutions publiques ou privées, avec ou sans but lucratif mentionnées dans les principales sources mobilisées. scanR couvre un ensemble de "Projets" qui correspondent à des travaux de recherche qui ont fait l'objet d'un financement public français ou non dans la mesure où une source ouverte et réutilisable existe (voir FAQ "Quels sont les financements recensés dans scanR ?"). scanR couvre les auteurs disposant d'un identifiant Idref (voir FAQ "Quels auteurs disposent d'un profil-auteur dans scanR ?") pour lesquels au moins un lien vers une autre source (RNSR, production, projet) a pu être établi. Pour éviter les erreurs, scanR exclut les auteurs homonymes. Sur demande et en disposant d'informations complémentaires, scanR pourra les introduire individuellement. scanR couvre les publications (voir FAQ "Quels est le périmètre des publications de recherche (articles, thèses, monographies) présenté dans scanR ?") depuis 2013, une sélection d'ouvrages et de monographies, les thèses depuis 1990, les brevets depuis 2013.
...
Jeudi 13 juin 2019, à 20h45, Boubacar, médiateur de la ville de Gennevilliers, est brutalement interpellé par la BAC de Clichy. L'interpellation est filmée et provoque l'indignation du maire qui demande une enquête. Boubacar, lui, porte plainte. Mais six mois après les faits, aucunes nouvelles. "C'est le néant".
...
Cela aurait pu être une banale histoire d'interpellation policière trop musclée, comme il en arrive (trop) souvent dans les quartiers populaires. Sauf que cette fois la scène a été filmée et qu'elle a provoqué l'indignation du maire de Gennevilliers, Patrice Leclerc, et de la députée de la circonscription, Elsa Faucillon. Car Boubacar, 31 ans, est médiateur de la ville depuis six ans. Un agent municipal qui "assume ses fonctions avec un grand sens des responsabilités", selon un courrier adressé au préfet des Hauts de Seine au lendemain de l'interpellation, et dans lequel Patrice Leclerc demande qu'une "enquête soit engagée sur ces faits".
...
Suite à cette interpellation, le médecin a constaté un état de "stress post-traumatique", et lui a prescrit trois mois d'arrêt de travail. Boubacar a déposé deux plaintes, l'une auprès de l'IGPN, l'autre auprès du procureur de la République, dont il est sans nouvelles. Aucun des témoins qui a assisté à la scène n'a été auditionné. Depuis qu'il a déposé plainte, Boubacar a été intimidé à plusieurs reprises par des policiers dans la rue. Pourtant, il dit avoir déposé plainte "en paix".
J'ai besoin de savoir que la France n'est pas d'accord avec ce genre de choses. Ça s'est passé, c'est réel, c'est sous nos yeux. Qu'est-ce qu'on en fait? Moi c'est ça ma question.
Récemment, le président Emmanuel Macron s'est dit "bouleversé" par le film de Ladj Ly Les Misérables, qui retrace l'histoire d'une bavure policière à Montfermeil, tout près de Gennevilliers. L'histoire de Boubacar qui, elle, est bien réelle permettra-t-elle de lever un tabou et de poser la question des violences et de l'impunité policière dans les quartiers populaires ? Un prérequis indispensable pour apaiser les relations entre la police et la population.
A lire pour aller plus loin
L'Ordre et la Force , le rapport d’enquête de l'ACAT sur les violences policières en France ces dix dernières années qui montre qu'il existe de graves défaillances dans les enquêtes administratives et judiciaires effectuées à la suite de plaintes pour violences policières.
...
La convention, une initiative qui répond à l'urgence politique, louable, mais réduire la question au changement climatique peut amener de mauvaises décisions car énergie et réchauffement climatique ne sont qu'une partie d'un pb plus vaste : le défi environnemental et humanitaire global propre à ce début de siècle. ... en dehors de mesures cosmétiques, rien n'est fait. La pensée des élites cherche des solutions à l'intérieur du cadre en vigueur où seules les apparences comptent ... raréfaction des ressources non renouvelables ... Un indicateur de richesse qui nous piège rentable financièrement, sinon rien ! ... green washing ... L'avenir de l'humanité dépend de sa capacité à passer d'un mode de vie régulé par l'argent à un mode de vie régulé par ce que la planète peut soutenir sans souffrir. La défi consiste donc à assurer une subsistance digne aux milliards de terriens en rendant globalement compatibles leurs modes de vie avec ce dont la planète a elle-même besoin pour soutenir la vie. => économie linéaire -> économie circulaire ... La quantité de monnaie est maintenant élastique. ... logique actuelle de monnaie de crédit ... La taxe carbone désirée par le gouvernement est un leurre ... logique de pompier incendiaire ... créer un nouveau champ économique dédié à la transition, élargi à tout ce qui concerne le bien commun, complémentaire au champ de l'économie marchande, qui ne soit plus dépendant ni de l'impôt, ni de l'emprunt, ni des performances de l'économie marchande. Cela est rendu possible grâce au fait que la monnaie se crée à volonté, à condition qu'elle ne soit pas balisée par une dette mais par la reconnaissance de la vraie richesse. Ex. assainir un cours d'eau ... La question est donc la pertinence du projet et celle des moyens utilisés au regard de l'objectif global d'adaptation de notre mode de vie à ce qui est nécessaire pour soutenir la vie. Ex. la richesse d'une eau saine. ... il n'est plus question que de bénéfice sociétal, l'essentiel à la préservation et l'épanouissement de la vie sous toutes ses formes. ... échec du collectivisme et du capitalisme ... explorer une nouvelle voie, celle où l'intérêt particulier et l'intérêt collectif sont réconciliés par le fait de les mettre en complémentarité ... Des conditions à respecter ... MLC à cours légal, nationale, non convertible, à parité euro, fléchée, adoptée ou non par référendum, fondante, ... l'emploi pour tous est possible sur les activités porteuses de qualité de vie ... la finalité qulitative tire la société vers le haut ... entraîne le secteur marchand dans cette spirale vertueuse ... indice élevé de BIB (bonheur intérieur brut) ... mondialisation et souveraineté réconciliés ... débat public ouvert et permanent ... pouvoir est rendu au peuple ...
Connu par https://lhed.fr/action-politique
Politique
Suite à la déclaration rectificative de Jean-Paul Delevoye, on découvre qu’il était membre du Conseil d’Administration de deux associations de la Civic Tech, « Démocratie ouverte « et « parlements & Citoyens ».
Ces deux associations sont dirigées par Cyril Lage, dont la start up Cap Collectif a conçu et géré la plateforme du Grand Débat.
Or cette plateforme suscite des inquiétudes chez certains (voir ici https://blogs.mediapart.fr/quitterie-de-villepin/blog/300119/alerte-en-marche-vers-la-privatisation-de-la-democratie), car elle capte quasiment toutes les consultations en France, et n’est pas en open source, contrairement aux promesses initiales de Démocratie Ouverte, et au modèle adopté par d’autres plateformes (Decidim)...par ailleurs le métier initial de Cyril Lage est lobbyiste (source ici. Le gouvernement a déjà payé quatre fois pour utiliser sa plateforme.
Edit: d’après Cyril Lage lui-même, la plateforme a été utilisée dans le cadre de la Réforme des retraites...son interview ici http://www.sciencespo-toulouse.fr/cyril-lage-le-diplome-derriere-la-plateforme-du-grand-debat-national-644406.kjsp.
Edit2: pas mal d’infos ici https://www.april.org/libre-a-vous-radio-cause-commune-transcription-de-l-emission-du-26-mars-2019. Extrait: « Frédéric Couchet : Comment expliquez-vous ce quasi-monopole ? Finalement tout à l’heure Caroline parlait de Decidim, mais il y a aussi des logiciels libres de consultation. Il y a DemocracyOS, vous en faites la promotion et vous en connaissez certains. Est-ce que vous avez une idée qui explique ce monopole de fait ? Emmanuel Raviart a l’air d’être bien au courant.
Emmanuel Raviart : Non, je ne suis pas bien au courant, mais c’est une entreprise qui est très efficace, qui a su créer une association autour de son logiciel, qui a su faire du lobbying, qui est là depuis assez longtemps d’ailleurs ; elle a le mérite d’être un peu antérieure à d’autres initiatives et c’est un très bon lobbyiste, qui connaît le fonctionnement de l’Assemblée, qui connaît le fonctionnement du politique, qui avait ses réseaux. Donc il avait un tapis rouge devant lui et il est suffisamment bon pour s’en servir. Voilà ! C’est aussi une des raisons de son succès. ».
Commentaires
AlbinosRa 12 points · 1 day ago
En examinant les divers think tank où Delevoye a posé ses fesses, il m'apparaît assez clair qu'il y a un democracywashing (comparable au greenwashing, parfois les deux sont combinés cf plus loin) dont je n'étais pas du tout conscient.
Un truc qui idéalement devrait être un mouvement grassroot est complètement pris en charge par le business, chapeauté par le haut-fonctionnariat français, tout ça par le medium de think tank et fondations. C'est aussi frappant avec l'IRG (Delevoye au conseil de l'orientation). L'objectif (sûrement sincère) de transition écologique, développement durable, agroécologie, et démocratie citoyenne de la maison mère la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l'Homme côtoie des projets de fédéralisme européen, lobby institutionnel, gouvernance mondiale. On parle de dizaine de millions d'euros pour cette fondation suisse qui a le gros de ses activités en France.
Voilà ça a pas forcément rapport avec un quelconque conflit d'intérêts, mais c'est un truc qu'il faut avoir en tête.
level 1
SageThisAndSageThat 2 points · 1 day ago Intéressant. Quel recours a t-on?
Ndlr : voir aussi https://www.linfo.re/france/politique/decouvrez-la-nouvelle-declaration-de-jean-paul-delevoye
_ Vidéos 3:29 Ehpad, une honte française : le livre et le témoignage d'Anne-Sophie Pelletier - 4K views
12:35 Anne-Sophie Pelletier, auteure du livre « EHPAD, une honte française » 541 views
2:14 ANNE-SOPHIE PELLETIER : LA FEMME EXPULSÉE D'UN EPHAD 2K views
10:41 Anne-Sophie Pelletier (CGT - EHPAD) : « L’Etat abandonne complètement ses an… 2.6K views
3:51 Ehpad: "La dignité des soignants et des personnes âgées est sacrifiée sur l'autel de … 576 views
1:52 Réactions en Franche-Comté à la mission Flash sur les EHPAD 906 views
2:21 Foucherans : vers une sortie de crise au 115e jour de grève à l'Ehpad des Opalines ? 2.4K views
1:38 Européennes: une élection au goût amer pour l'insoumise Anne-Sophie Pelletier 2.5K views
2:16 Médiatisation du conflit des aides-soignantes de Foucherans 1.1K views
31:31 EHPAD : QUAND LA RENTABILITÉ REMPLACE LA DIGNITÉ | LE GRAND ENTRETIEN 7.7K views
8:49 Anne-Sophie Pelletier - Europe insoumise 2.9K views
0:36 Anne-Sophie Pelletier " Il y a une maltraitance institutionnelle " 47 views
_ Anne-Sophie Pelletier (CGT - EHPAD) : « L'Etat abandonne...»
https://www.youtube.com/watch?v=ng09mIAgLyU
Après 117 jours de grève à l'#Ehpad de Foucherans (Jura), Anne-Sophie Pelletier, militante #CGT - et #insoumise revendiquée -, a été élue personnalité de...
_ Lutte des EHPAD : Anne-Sophie Pelletier élue femme de l'année ! https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/lutte-des-ehpad-anne-sophie-pelletier-elue-femme-de-l-annee Une bonne nouvelle, Anne-Sophie Pelletier vient d'être élue personnalité de l'année par les lecteurs des journaux Le Progrès et La Voix du Jura [1] ! Anne-Sophie, c'est la porte-parole des grévistes des Opalines, cet Ehpad du Jura dont le personnel avait mené une grève de 117 jours et que Sophie...
_ Anne-Sophie Pelletier — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne-Sophie_Pelletier Anne-Sophie Pelletier, née le à Besançon, est une aide médico-psychologique et femme politique française. Aux élections européennes de 2019, elle est élue au Parlement européen sur la liste La France insoumise menée par Manon Aubry.
_ Biographie et actualités de Anne-Sophie Pelletier France Inter - Page 1
[Rechercher dans le domaine www.franceinter.fr/personnes/anne-sophie-pelletier] https://www.franceinter.fr/personnes/anne-sophie-pelletier
Anne-Sophie Pelletier. Aide médico-psychologique, membre de la CGT et ancienne porte-parole des grévistes de l'EHPAD des Opalines de Foucherans dans le Jura.
_ Ehpad: "La dignité des soignants et des personnes âgées est sacrifiée..."
[Rechercher dans le domaine rmc.bfmtv.com/emission/ehpad-la-dignite-des-soignants-et-des-personnes-agees-est-sacrifiee-sur-l-autel-de-la-rentabilite-1630322.html] https://rmc.bfmtv.com/emission/ehpad-la-dignite-des-soignants-et-des-personnes-agees-est-sacrifiee-sur-l-autel-de-la-rentabilite-1630322.html
Dans son livre Ehpad, une honte française, Anne-Sophie Pelletier, aide médico-psychologique, pointe les dysfonctionnements dont elle a été témoins dans les maisons de retraite.
POLITIQUE
En moyenne, un agent de l'Éducation nationale s'est suicidé toutes les semaines durant l’année scolaire 2018-2019
58 agents de l’Éducation nationale se sont suicidés (37 hommes et 21 femmes), et 11 depuis la rentrée de septembre (5 hommes, 6 femmes), selon des chiffres du ministère de l’Éducation dévoilés pour la première fois ce mercredi 6 novembre ... annoncés / CHSCT extraordinaire (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) à la demande des syndicats, et consacrée à la souffrance au travail à l’école primaire, au collège et au lycée, un mois et demi après le suicide de Christine Renon, une directrice d’école de Pantin en Seine Saint-Denis.
...
Contacté /l’AFP, le ministère de l’Éducation a confirmé ces chiffres, rendus publics pour la première fois. Ils concernent l’ensemble du personnel enseignant et du personnel administratif, soit 992.000 agents ... le taux de suicide est de 5,85 personnes pour 100.000 (16 / taux de suicide moyen en France en 2012, selon des données de l’Observatoire national du suicide.
Sur les 58 victimes en 2018-2019, on recense 12 agents non titulaires. Les mois de novembre, août et septembre représentent un pic des suicides. La tranche d’âge la plus exposée est celle des 45-54 ans, puis celle des 55-64 ans.
LIRE AUSSI :
- 73% des personnels du secondaire estiment que leur travail a dégradé leur santé i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?2x47fA
- Des élèves de Terminale L remettent "Hernani" au goût du jour et c'est hilarant https://www.huffingtonpost.fr/entry/des-eleves-de-terminale-l-remettent-hernani-au-gout-du-jour-et-cest-hilarant_fr_5da72cc6e4b062bdcb1c362b
... composée de hauts magistrats, de personnalités qualifiées d’horizons différents, de représentants d’associations de consommateurs agréées ainsi que de représentants de fédérations professionnelles (Arrêté du 25 mars 2019).
Elle a pour rôle d’évaluer l’activité des médiateurs de la consommation et d’en contrôler la conformité avec les exigences du Code de la consommation relatives à la médiation des litiges de consommation. Elle est chargée d’établir et de mettre à jour la liste des médiateurs qu’elle notifie auprès de la Commission européenne.
Clé de voûte du dispositif de médiation de la consommation, elle permet de garantir aux consommateurs l’accès à des médiateurs de qualité en termes d’indépendance et de compétence.
Ndlr : connue / https://www.energie-mediateur.fr/debat-liberalisation-des-marches-quels-benefices-pour-les-consommateurs/
La communauté d’Unión Hidalgo, dans l’Etat d’Oaxaca au Mexique, reproche à EDF de n’avoir pas respecté « ses droits humains et ses libertés fondamentales » dans la mise en œuvre d’un nouveau projet d’une centaine d’éoliennes à construire sur ses terres. Une demi-douzaine d’ONG, dont Sherpa, CCFD-Terre solidaire et la Ligue des droits de l’Homme, la soutienne dans une tribune que « l’Obs » publie.
...
Soutenus par l’association mexicaine de défense des droits humains ProDESC (Proyecto de Derechos Económicos, Sociales y Culturales), des représentants de la communauté d’Unión Hidalgo et défenseurs des droits humains se sont tournés vers la France, lieu du siège de la multinationale, et ont saisi en février 2018 le Point de contact national (PCN) français dans l’espoir d’obtenir une protection de leurs droits fondamentaux.
Ce mécanisme tripartite, constitué de représentants du gouvernement français, du Medef et des syndicats, opère sous l’égide de la Direction générale du Trésor. Il a entre autres pour mission de participer à la résolution des questions soulevées par la violation, par une multinationale française, des « Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales », en mettant en place une procédure de médiation entre les plaignants et les multinationales concernées.
En juillet dernier, les parties mexicaines ont claqué la porte du PCN, mettant fin à leur saisine. Elles dénoncent les graves défaillances de cette procédure, y compris son opacité, l’absence de décision claire sur les conflits d’intérêts liés à l’actionnariat d’EDF, contrôlé par l’Etat, ou encore l’interprétation extensive du principe de confidentialité exigée par le Secrétariat général du PCN, limitant la possibilité pour les parties mexicaines de communiquer sur la procédure de médiation en cours.
...
Signataires :
Sandra Cossart, directrice de Sherpa
Sylvie Bukhari de Pontual, présidente du CCFD-Terre Solidaire
Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH)
Guillaume Duval, président du Collectif Ethique sur l’étiquette
Miriam Saage-Maass, directrice juridique du Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (ECCHR)
Alejandra Ancheita, fondatrice et directrice de Proyecto de Derechos Económicos, Sociales y Culturales (ProDESC)
La médiation pour tous met à la portée de tous les règles et techniques utilisées en médiation. Conçu comme un manuel d’auto-formation, illustré de nombreux exemples et cas réels, l'ouvrage précise le cadre juridique actuel de la médiation.
Ce cours vous accompagnera dans vos pratiques et votre réflexion sur la place du médiateur. Vous pourrez discerner le meilleur mode de résolution du conflit à traiter, vous référer aux textes en vigueur, utiliser les exemples de documents.
La médiation se structure et se développe en France. Au carrefour du droit et de la communication, elle devient une discipline à part entière, enseignée à l’Université et en formation continue. Il lui manquait un manuel synthétique et accessible à tous : le voici.
NDLR : rien à voir avec le projet MÉDIATION POUR TOUS. Ici, la médiation reste coincée entre droit et communication (comme la recherche académique en France), alors que la médiation est centrée sur le dialogue (relation entre soi et soi - intrapersonnelle, relations interpersonnelles), la question du lien entre parties prenantes partageant un objet : celui traité par le cas particulier d'une médiation singulière.
17 septembre 2019 à 08:43
durée : 00:23:55 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre, est l'invité du grand entretien. Il publie "Préparer les petits à la maternelle" (sous sa direction), aux éditions Odile Jacob.
...
Sur les enjeux du "parcours 1000 jours", qui peut réduire à terme les inégalités : "Quand l’État intervient, l’enveloppe sensorielle autour de l’enfant est plus stimulée, et son cerveau se développe mieux" #le79Inter
...
Ndlr :
- indexer l'article en entier ACT
- téléverser ACT
- Nommé par Macron, mais reste centré sur son domaine d'expertise sans esprit partisan, vérifier ACT
L’Observatoire climat-énergie est un projet du Réseau Action Climat et du CLER – Réseau pour la transition énergétique, en partenariat avec le Ministère de la transition écologique et solidaire, l’ADEME, Entreprises pour l’Environnement et l’IDDRI. Il s’appuie sur les indicateurs définis dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Il compare les résultats chiffrés avec les trajectoires prévues. Ils s’appuient sur les objectifs de la SNBC de 2015 et de la PPE de 2016. Une révision de ces documents est prévue suivant les évolutions de nos objectifs nationaux, et prendra en compte les évolutions définitives du projet de loi sur l’énergie et le climat.
Lancé en 2016, l'Observatoire climat-énergie dresse le bilan des efforts réalisés par la France pour mener la transition énergétique et climatique. Les chiffres de l'année 2018 sont rendus publics aujourd'hui. Un état des lieux nécessaire, alors que la première période de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) touche à sa fin.
...
Pour Jean-Baptiste Lebrun, directeur du CLER – Réseau pour la transition énergétique :
« L’observatoire énergie-climat montre, à partir de données officielles, que la France est très en retard sur ses objectifs climatiques et en matière de transition énergétique. ... https://www.observatoire-climat-energie.fr/
Clés : Économies d’énergie ; Territoires et démocratie ; Transition ; Association ; Efficacité énergétique ; Emploi ; Rénovation ; RéseauEIE ; Système énergétique
Le « Service d'accompagnement pour la rénovation énergétique » vient de sortir du tiroir de la Ministre de la transition écologique et solidaire. Quatre ans après l'inscription d’un service public de la performance énergétique de l’habitat (SPPEH) dans la loi de transition énergétique et à quatre mois de l’extinction programmée du soutien de l’Ademe pour les Espaces info-énergie, voici enfin un financement pour l’accompagnement local ! Permettra-t-il de faire perdurer les missions essentielles de centaines de conseillers FAIRE qui orientent quotidiennement les citoyens au cours de leurs projets de travaux ? Rien n'est moins sûr... Sur le terrain, l'inquiétude règne.
...
Lire aussi – Rénovation énergétique : le conseil personnalisé aux usagers est la clé de réussite https://cler.org/renovation-energetique-le-conseil-personnalise-aux-usagers-est-la-cle-de-reussite/
1 – Un mécanisme de marché pour financer des missions de service public ?
...
Faute d’avoir prévu le financement de ce service dans ses propres trajectoires budgétaires, l’Etat propose aujourd’hui un programme qui repose sur les Certificats d’économies d’énergie, un mécanisme de marché impliquant les acteurs privés producteurs d’énergies. Pour le CLER qui observe de nombreuses failles dans ce dispositif, il paraît dangereux, en l’absence des « garde-fous » permettant d’améliorer le fonctionnement de ce système de CEE, de choisir cet outil pour financer dans de bonnes conditions, sur l’ensemble des territoires et dans la durée, un service public aussi déterminant pour la transition énergétique !
Lire aussi – « Le dispositif des CEE souffre de défauts importants à corriger » https://cler.org/le-dispositif-des-cee-souffre-de-defauts-importants-a-corriger/
...
2 – De la qualité, vraiment ?
De nombreuses expériences réussies montrent qu’il est possible de réaliser des travaux performants pour gagner en confort et faire baisser ses factures. Mais, faute d’exigences et de contrôles suffisants dans les dispositifs d’aides publiques, les abus et arnaques se multiplient (voir par exemple l’alerte de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes du Ministère de l’économie) https://www2.economie.gouv.fr/dgccrf/offres-disolation-a-1-euro-soyez-vigilants. Dans ce contexte, il est plus que jamais essentiel de financer le travail des structures d’accompagnement sur le terrain. Celles-ci doivent continuer à faciliter la mise en œuvre de projets de rénovation les plus ambitieux possible. Elles incarnent en outre les principes de neutralité et d’indépendance vis-à-vis d’intérêts économiques privés liés à la réalisation de travaux, d’équipements ou de fourniture de services énergétiques. Le programme CEE, dont les contours n’ont pas encore été précisés, les encouragera-t-il dans cette logique fidèle à l’esprit de la loi de transition énergétique et aux principes et convictions de ces professionnel·les de terrain ?
Pour le CLER, le programme doit se déployer dans l’intérêt général et garantir l’atteinte d’objectifs de long terme définis par la loi en matière de transition énergétique : il s’agit notamment de viser pour les travaux de rénovation énergétique, autant que possible, l’atteinte d’un niveau de performance équivalent au niveau BBC en 2050, selon le parcours optimal (en général en passant par une rénovation complète et performante) !
3 – Pas d’investissement neuf de la part de l’Etat et un montant global de crédits insuffisants
La communication du gouvernement présente le programme comme un engagement financier substantiel et inédit. Il s’agit pourtant essentiellement de compenser le désengagement de l’Etat du soutien aux Espaces info-énergie et aux plateformes territoriales de la rénovation en passant par le mécanisme des CEE, c’est-à-dire en faisant porter la charge aux fournisseurs d’énergie et in fine sur la facture énergétique des citoyens.
...
toutes les enquêtes, études, expériences de terrain et avis d’expert attestent l’importance d’un tiers de confiance pour l’accompagnement des ménages dans leurs projets de maîtrise de l’énergie.
...
Lire aussi : « Il faut remettre du service public dans le secteur de l’énergie » https://cler.org/il-faut-remettre-du-service-public-dans-le-secteur-de-lenergie/
Contact
Jean-Baptiste Lebrun Directeur du CLER – Réseau pour la transition énergétique jeanbaptiste.lebrun[arobase]cler.org
1 Commentaire
La loi mobilités arrive demain dans sa dernière ligne droite au Parlement. Permettra-t-elle de sortir de la dépendance à la voiture individuelle ? Réponse en cinq points.
...
La réforme rate sa cible
... nous voulons polluer moins, mais nous voulons permettre de bouger plus car la mobilité a été érigée au rang de valeur absolue », constate Yves Crozet. Les trajets les moins polluants sont ceux que l’on ne fait pas. Mais la loi ne dit pas grand-chose sur la façon d’éviter l’usage de l’automobile, notamment en matière d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Dommage, car le potentiel est immense : 60 % de nos déplacements font moins de 5 km et, parmi eux, 45 % sont parcourus en voiture. De même, « le potentiel du télétravail n’est pas évoqué dans la loi, alors que nous avons montré qu’il permet de réduire l’empreinte environnementale », souligne Jérémie Almosni, spécialiste des transports à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). ... accepter d’augmenter le coût des transports en général, et tout particulièrement le fait d’être seul dans sa voiture », lâche Yves Crozet. « On trouve normal de payer une redevance pour avoir de l’eau potable au robinet, ou pour que nos déchets soient ramassés. Mais personne n’accepte d’appliquer ce principe usager-payeur pour l’utilisation de la route et des transports », constate l’économiste.
Cette contradiction n’est pas uniquement française. L’un des mantras de la Commission européenne consiste à développer fortement la mobilité. Voilà pourquoi elle impose depuis des années l’ouverture des transports à la concurrence, de façon à faire baisser les prix. En évitant le sujet sensible de la nécessaire décroissance – ou au moins de la stabilisation – de nos déplacements, la LOM passe à côté de l’essentiel.
16 Commentaires
La baisse du taux de chômage que vient d’annoncer l’Insee résulte davantage de la sortie du marché du travail d’une partie de la population que d’une amélioration sur le front de l’emploi.
L’Insee a rendu public le 14 aout l’enquête Emploi du second trimestre 2019 https://insee.fr/fr/statistiques/4201123. Ce sont ces chiffres qui font foi pour suivre l’évolution du chômage en France. Bonne surprise : celui-ci a continué de reculer de 0,2 point ce trimestre, malgré le ralentissement de l’économie, pour s’établir à 8,5 % en France (8,2 % en France métropolitaine). Un niveau qu’on a constamment dépassé depuis le début de 2009, au moment où la crise financière a commencé à toucher vraiment le pays.
Les défenseurs du pouvoir actuel, comme les économistes Gilbert Cette et Stéphane Carcillo invités ensemble à France Inter le 14 août au matin https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-14-aout-2019, n’ont pas manqué de mettre ce bon résultat sur le compte de la flexibilisation du marché du travail, mise en œuvre à grande échelle depuis 2017 avec la loi Travail puis les ordonnances Macron.
...
ce que nous disent les chiffres publiés par l’Insee, c’est que la baisse du chômage intervenue depuis six mois n’est pas le fruit d’une amélioration de la situation de l’emploi. Au contraire, le taux d’emploi des 15-64 ans a diminué au second trimestre 2019. La baisse du chômage est due au recul du taux d’activité : la part de ceux qui ont un emploi ou qui en cherchent un a diminué en effet de 0,2 point depuis fin 2018 parmi les 15-64 ans. Dit autrement, la part de ceux en âge de travailler qui sont totalement sortis du marché du travail (ils n’ont pas d’emploi et n’en cherchent pas) a augmenté cette année, ce qui interrompt une tendance à la baisse quasi continue depuis dix ans malgré la crise.
4 636 vues - 871 - 12
France 2040 : Notre civilisation s'est effondrée. Ou alors...
On pourrait tenter quelque chose. Changer le destin, en agissant au bon moment, au bon endroit. C’est l’objet de cette vidéo. Et comme toujours, pour que le message se diffuse, Partager c’est Sympa !
👍 Merci à toutes celles et ceux qui laisseront un pouce bleu !
Tu as le futur de la chaîne entre tes mains. On refuse de vendre vos cerveaux à des annonceurs, on a besoin de vous pour tenir, pour ne pas avoir à se vendre, pour être plus fort, sans vous on pourra pas y arriver : Soutenez-nous sur Tipeee, on vous aime, merci !!
▶️ https://tipeee.com/partager-cest-sympa
Rejoindre Super Local :
► T'inscrire : http://ilestencoretemps.fr
► Si tu as des infos pointues sur des sites et projets polluants ou injustes près de chez toi, remplis ce formulaire : https://airtable.com/shrYJKM0HDTlRmBJw
Si vous voulez nous aider en traduisant la vidéo en plusieurs langues : ▶️ http://www.youtube.com/timedtext_video?ref=share&v=tH5EMxQbrQg
.#AbonneToi #Collapsologie #Résistance
Catégorie People et blogs 99 commentaires
Changer le monde en 2 heures il y a 3 heures
Plus vous faites des formats longs, plus j'aime votre taf.
33
Transcription : ...1:22 notre civilisation repose sur de grands piliers : - L'ÉCONOMIE MONDIALE (globalisée) - L'ÉNERGIE - L'ÉTAT qui fournit le cadre - L'ENVIRONNEMENT.
Trois bulles colossales menacent de provoquer un effondrement du système : - DETTE PRIVÉE (225% du PIB mondial) - COTATION DES ACTIONS - DETTE DES ÉTUDIANTS AUX USA (1500 milliards de $ ~PIB de l'Espagne)
NOS ÉTATS -> AUTORITARISME
L'ÉNERGIE moteur de cette civilisation, les ENR s'ajoutent aux énergies fossiles, ya pas de transition énergétique.
SAUVER QUOI ? la vie, l'eau, l'air, la forêt, l'amazonie. On va donc rencontrer le mur climatique bien avant le mur énergétique.
L'EFFONDREMENT qui soutient la vie sur terre est d'ores et déjà en train d'avoir lieu. La forêt tropicale commence à ne plus absorber de co2. Le phytoplancton qui stocke la moitié de l'oxygène meurt. Le permafrost en arctique est en train de fondre 70 ans plus tôt que ce que les scientifiques attendaient : TOUT S'ACCÉLÈRE.
La biodiversité s'effondre déjà : 60% des animaux sauvages vertébrés assassinés en 40 ans. Une espèce animale et végétale sur 5 est actuellement menacée d'extinction. 3/4 de la terre sévèrement altérés par les activités humaines.
-> Société immunodéprimée (on n'a plus de système immunitaire et la moindre petite grippe peut nous mettre à terre. Plus d'abeille. Effondrement systémique mondial possible. Enchaînement d'événements catastrophiques. Des chocs environnementaux, politiques, sociaux et économiques.
Mais ATTENTION personne ne peut prédire avec certitude SI, QUAND et COMMENT ça va se passer. Et on ne sait pas comment on (la société) va réagir.
YA DES MARGES DE MANŒUVRE.
Le bon sens. Tous les indicateurs partent en exponentielle. Ça doit s'ARRÊTER DE GRÉ OU DE FORCE.
Ça fait PEUR. S'en foutre est le pire.
On vit un apparteïd climatique. Les pays les plus riches changent le climat et les plus pauvres le subissent. C'est injuste.
Scénarios possibles : LA CROISSANCE VERTE consomme davantage de ressources et d'énergie. On pourrait décroître, mais personne ne le fait. Lyon rêve de voiture sans conducteur qui envoie des terradatas de données pour réussir à avancer tout droit. C'est pas ça l'avenir, je pense. En fait c'est une question de choix de société. Construire un centre commercial ou zone humide. On ne peut pas faire les deux.
Si aucun pays ne veut décroître en solo, on pourrait peut-être pendre des décisions collectives contraignantes et éviter l'effondrement. Le meilleur ex. les gaz cfc / couche d'ozone. pb clair nbre limité d'acteurs, ça a pris 25 ans !
Alors combien de temps on se donne pour décarbonner l'économie ? 300 ans ? On ne les a pas... En 2020 pic des ém de co2 / <1,5°C selon GIEC2018. Sans une profonde redistribution des cartes que je peine à imaginer, je ne vois pas de salut qui puisse venir d'une décision des états.
12:38 - Révolution pacifique boycott consommateurs, massification des écogestes nécessaire / être plus résilients, mieux préparés aux chocs qui s'annoncent. Mais pas suffisant car ya URGENCE et nos adversaires poussent toujours plus pour plus de conso, de confort, etc (pub 2è budget mondial après l'armée !)
C'est tout ce qui nous entoure qui pollue : l'industrie, le système agricole, les services publics, la bétonnisation, trucs sur lesquels on a encore très peu de pouvoir. Certains d'entre nous en ont plus que d'autres. Les +privilégiés, les +riches impulseront-ils le changement ? Mais ont travaillé leur vie à accumuler des privilèges, c'est dur de se départir du chacun pour soi. Pire, il semblerait que les milliardaires aient décidé d'aller jusqu'au bout avant de quitter le navire. 50% des milliardaires de la silicon valley ont acquis une assurance apocalypse. Cad qu'ils ont acheté un lopin de terre en nelle zélande à l'abri et où ils iront se réfugier. Du coup, ils ont très bien compris mais ils ont décidé de faire céssession.
Il reste encore le salut par la force de frappe des entreprises capitalistes : inventivité et technologie. Le nucléaire now en fr stable mal géré. Quid si écon effondrée ? /Géo-ingénierie jouer aux apprentis sorcier. Restent les entreprises : plus grande force de résistance au changement car ont bâti ce monde "parfait" pour elles. Et aucune alternative ne saurait leur plaire autant. Il ne suffit pas de convaincre les structures en face de nous dt une petite centaine -> 60% des ém de GES et qui se comportent comme des sociopathes. Ex. EXXON MOBIL n°2 mondial du pétrole et du gaz a commandé une étude années 70 sur le changement climatique. Réel et causé /én fossiles, l'ont enterré, financé /100aines de millions d'euros des campagnes de pub pour semer le doute sur la véracité du cht clim, tout en surélevant leurs plateformes pétrolières en haute mer pour qu'elles résistent à la montée des eaux. ILS NE VONT PAS S'ARRÊTER. Les 5+>> ont dépensé 1 milliard$ en lobbying pour discréditer l'accord de paris. Il faut laisser 80% des énergies fossiles dans le sol mais les russes développent des centrales nucl flottantes pour exploiter des gisements encore non rentables. Quand TOTAL promettait publiquement il y a 2 ans de ne pas forer en arctique, il négociait en secret l'achat d'un gisement à un gazier russe. En Alaska les pétroliers placent des tubes réfrigérants dans le sol pour le permafrost de manière à permettre à leurs camions de rouler afin de continuer à exploiter le pétrole. CYNIQUE. On est face à des états et des entreprises qui creusent notre tombe. C'est une guerre contre le vivant, une destruction des conditions qui rendent la vie sur terre possible. ILS NE S'ARRÊTERONT DEVANT RIEN. IL FAUT QU'ON LES ARRÊTE.
PLus on attend avant de démanteler ce système, moins la vie sauvage sera résiliente, moins le monde vivant sera capable de rebondir. Plus les plus pauvres morfleront.
En découvrant tout ça, j'ai juste eu envie d'aller me cacher dans un trou en fait et je pense qu'on est nombreux à réagir ainsi. Mais j'ai réalisé que j'aurai beau partir loin, construire mon îlot de sobriété et de résilience, la destruction continuera parce que le système capitaliste n'a pas besoin de moi pour fonctionner. C'est pas ma non collaboration qui y mettra un terme mais ma résistance et les actions stratégiques qui paralyseront ses rouages.
Le seul moment où les émissions de co2 ont décru, c'était en 2008 lorsque l'économie mondiale était à l'arrêt. Alors, si on n'a ni le temps ni les moyens de changer le système, il faut qu'on considère le besoin de le mettre à terre, de réduire à néant sa capacité à détruire. En fait, pour éviter l'effondrement de la biosphère, il faut démanteler ce système RAPIDEMENT. On ne persuade pas une machine, on la casse. Il faut une réaction équivalente à celle de la résistance et du débarquement de 39-45 : empêcher la destruction sans pour autant mettre la vie d'autrui en danger. Il faut des mobilisations de masse grand public mais aussi des actions directes de sabotage comme ont pu le faire see chepards ou les faucheurs d'ogm. Pour ces dernières, on vous recommande les 4 podcasts sur le blog floraisons qui reprend le contenu du livre FULL SPECTRUM RÉSISTANCE. La complémentarité entre un mouvement de masse et des actions directes, c'est une condition nécessaire à un mouvement puissant.
Concrêtement, on lance à la rentrée une initiative pour créer des groupes de résistance partout sur le territoire.
La difficulté est telle qu'il faut qu'on soit plus malins. Hors quoi de mieux qu'une crise à un moment où le système est en difficultés pour remporter des victoires ? La première qui risque d'arriver est financière. Apprendre de nos erreurs et s'inspirer de ce qui s'est passé chez nos voisins l'espagne, la grèce, pour contre-attaquer.
Mais en plus de mettre à terre l'ancien monde, on doit aussi permettre qu'un nouveau monde émerge de ses ruines. La vraie rupture sera celle de la SOBRIÉTÉ+LOWTECH. Remplacer tous nos besoins technologiques par des techniques SANS FOSSILE, UTILES, DURABLES, RÉPARABLES, ACCESSIBLES au plus grand nombre. Autant dire que ce n'est pas du tout le discours mains tream sur l'écologie et c'est pas là non plus que sont mis les efforts.
En fait, faut qu'on apprenne à gérer collectivement la réduction de notre mode de vie. Qu'on apprenne à faire en commun plutôt que de vivre dans nos bulles individuelles => CHOIX décroître le superflu et conserver ce qu'on a envie de minimiser la souffrance de tous et partout et de réussir à construire ensemble la nouvelle société. Revoir notre rapport à la nature sujet plutôt que objet. Ensemble MON ESPOIR. Rien n'est écrit. On a déjà des ex contemporains comme au Rojava qui montrent que ça vaut le coup de réfléchir par avance. En syrie, les féministes avaient tout pour baisser les bras face à l'état islamique et bachar. Pourtant, c'est dans ce lieu qu'y a eu une révolution féministe qui a donné lieu à l'autonomie de la région et la mise en place d'un fédéralisme démocratique fondé sur l'égalité des ses sexes et l'écologie. Possible que parce que les gens avaient été sensibilisés à des théories de fédéralisme, de municipalisme libertaire. Tout ce qu'on essaiera de construire, d'autres essaieront de le détruire. Il faudra se battre à chaque instant. L'avenir est entre nos mains. Lutte pour la liberté et la dignité. IL faut la commencer MAINTENANT. L'horizon d'urgence et de mort qu'implique la perspective d'un effondrement systémique donne étrangement du sens à la vie. C'est parce que ma vie a une fin qu'elle peut avoir un but. C'est parce que mon temps est limité qu'il doit être utilisé à bon escient. Tenterons des choses pour obtenir l'indépendance financière.
Au sein de l’ancienne Polyclinique de Pontivy, désormais appelée “Quartier Basculeur” ou “QB Pontivy”, ... Chaque pôle aménage sa salle, au rez-de-chaussée, lieu de coordination de l’information où se dessinent les premiers éléments des feuilles de route. Les échanges entre pôles vont bon train, entre Outils Numériques sollicité de toutes parts, Partenariats, QB Pontivy et Richesses Humaines attentifs aux prochaines arrivées sur site et les discussions quotidiennes du Pôle Politique avec La Bascule en local.
Plusieurs partenaires, parmi lesquels Alternatiba, Clic, le Collectif Transition Citoyenne (CTC), Démocratie Ouverte, Tous Elus, United4Earth, ont pris le temps de présenter leurs activités et d’explorer les pistes de collaboration avec les pôles concernés. En fin de semaine, accompagné de plusieurs membres du mouvement “Morbihan en transition”, le sénateur Joël Labbé nous a partagé son expérience et son souhait de voir la politique davantage concernée par la préservation de la biodiversité et la résilience des territoires face aux changements climatiques. ...
Ndlr :
- https://twitter.com/JLabbeSenat/with_replies est sénateur écologiste du Morbihan, membre de la commission des affaires économiques du Sénat, citoyen du monde
35 minutes
Le 8 avril, la restitution des contributions des Français au Grand débat national aura lieu au gouvernement. Le grand débat s’est officiellement achevé le 15 mars. L’exécutif s’est donné jusqu’à la mi-avril pour décider ce qu’il compte faire de ces propositions.
Les "garants" du Grand débat veulent une restitution exhaustive des débats.
Des centaines de cahiers de doléances, plus de 9 000 réunions publiques, et déjà plus d'un million de contributions sur la plateforme en ligne…Que vont devenir les contributions des citoyens ?
Pour répondre aux questions des auditeurs, nous recevons l' un des cinq garants du Grand débat national, Pascal Perrineau, politologue et Mathilde Imer, vice présidente de Démocratie ouverte, qui est un collectif d'innovation démocratique.
L'équipe
Claire Servajean Journaliste
Marie-Annick Raimbault
Irène Ménahem Réalisateur
Thèmes associés Société Politique débat démocratie
Transcription :
... cap collectif ... cognito ... données ouvertes ...
par Nicolas Demorand , Léa Salamé
Adrien Quatennens : "Beaucoup de Français ne sont même pas au courant qu’il y a eu une élection européenne"
25 minutes
Adrien Quatennens, député LFI de la 1ère circonscription du Nord est l'invité du grand entretien de la matinale.
...
Thèmes associés Info Politique La France insoumise Union Européenne écologie
Transcription :
.... Mme ??? prépare l'europe de la défense qui est l'europe de la guerre ... 5:0 le parlement n'a pas d'initiative 6:50 bon ou mauvais libre-échange ... relocaliser l'économie ... le Mercosur c'est 200 000 tonnes de viande importées
... (à propos du désarmement) la France doit avoir une capacité médiatrice. La france a un rôle particulier sur la scène internationale (géopolitique ?)
Le sujet du transport aérien est complexe : les effets de l’aérien sur le climat ne dépendant pas exclusivement du CO2 émis, mais s’additionnent à d’autres effets « réchauffants » ; les enjeux sont imbriqués et multiples : nationaux, européens, inter-nationaux, économiques, sociaux, climatiques, territoriaux, etc. Reste que le débat politique ne peut faire l’économie d’une information de qualité – information qui est difficile d’accès. C’est à cette difficulté que vise à répondre la présente note, dans le contexte de la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/alt/loi_orientation_mobilites) et des débats sur l’aérien.
Et justement, le débat fait rage à l’Assemblée nationale et en-dehors : plusieurs amendements à la LOM visent à taxer davantage le transport aérien ; une proposition de loi visant à limiter les vols substituables en train vient d’être présentée par des députés ; le Conseil de Paris s’est prononcé en faveur d’une plus juste taxation du secteur aérien ; le phénomène du “flygskam” (honte de prendre l’avion – en bon français, avionte ? avihonte ?) venu de Suède, trouve un certain écho médiatique.
...
Au total, aujourd’hui, en tenant compte du facteur x2 à appliquer aux émissions de CO2 de l’aviation, mais aussi du fait que les émissions liées au mode de vie des Français doivent intégrer les produits importés (notion d’empreinte carbone), l’aviation représente, en 2016, un peu plus de 6 % de l’empreinte carbone des Français (21,9 MT x2 / 689 MT (chiffre de 689 MT en 2016 issu de la Stratégie Nationale Bas Carbone)). Ce chiffre est en augmentation, car la consommation de carburant par l’aviation croît, tandis que l’empreinte carbone est à peu près stabilisée.
...
La convention de Chicago, en elle-même, n’interdit que de taxer le carburant se trouvant déjà dans les réservoirs de l’avion lors de son entrée dans le pays. C’est en fait par des résolutions et accords bilatéraux que les États s’engagent à appliquer des taux de taxation faibles ou nuls au carburant vendu sur leur territoire.
...
PREMIUM
INFO JDD - Il y a plus de cinq mois, la Commission nationale du débat public avait mis en garde le gouvernement sur la "faisabilité sociale" de la fiscalité écologique. En vain.
La Commission nationale du débat public avait mis en garde le gouvernement sur la "faisabilité sociale" de la fiscalité écologique. (Reuters)
C'était le 30 août dernier. La Commission nationale du débat public (CNDP) – celle-là même qui est mandatée pour mener la grande consultation à venir – rendait 200 pages de conclusions, après plus de trois mois de débat sur l'énergie. Au total, plus de 8.000 participants, 86 rencontres publiques et 11.500 questionnaires remplis. Bref, précisément ce que veut rééditer en ce moment le gouvernement… mais en plus grand. Or voilà ce qu'on peut lire dans ce compte rendu : "La fiscalité environnementale fait l'objet de critiques acerbes, comme susceptible d'aggraver les injustices sociales. L'augmentation de la taxe carbone apparaît justifiée dans son principe mais inquiétante dans ses effets si elle ne s'accompagne pas d'une remise en perspective de la fiscalité en général. […] Exonérer les plus gros pollueurs de la taxe carbone crée une inégalité sociale manifeste et difficilement comprise."…
NDLR :
- preuve de fermeture du gouv :-(
SOCIAL Parti pris 107 commentaires
Emmanuel Macron a annoncé son intention de supprimer les « organismes inutiles ». La Commission nationale du débat public, qui n’a pas obtempéré à ses oukases pour organiser le grand débat à sa main, pourrait être visée. Une vengeance inélégante.
Mots-clés Chantal Jouanno Commission nationale du débat public Emmanuel Macron Grand débat national Stanislas Guerini
Cet appel est soumis aux groupes, ronds-points ou assemblées locales de gilets jaunes, pour validation, amendement ou rejet. Ceux-ci seront rendus publics. Envoyez-les à l'adresse : inscriptionassemblee@riseup.net
...
ndlr :
- je souscris à cet appel à la fois en tant que citoyen gilet jaune ET en tant que médiateur car il prend le parti de l'anthropocène (résoudre l'urgence sociale et politique pour se mettre en ordre de bataille pour affronter l'urgence climatique et écologique mondiale à la hauteur des enjeux écologiques, sociaux et politiques)
avec les réserves suivantes :
/"Conscient que nous avons à combattre un système global, nous considérons qu'il faudra sortir du capitalisme." remplacer par "Conscient que nous avons à combattre un système global malfaisant - le capitalisme financiarisé planétaire - incompatible avec les urgences écologiques, sociales et démocratiques, nous contribuons à créer les conditions pour faire advenir une économie adaptée à ces défis intégrant notamment les communs (eau, air, terre, climat, etc)."
/absence des mots "différences, diversités, singularités" => les ajouter
=> demandé aux gj-m de l'approuver ok - Faire de même pour les autres textes proposés à https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/ ACT
/https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/wp-content/uploads/sites/5/2019/04/AssDesAss-2-Appel-pour-des-assemble%CC%81es-citoyennes.pdf RETROUVONS NOTRE POUVOIR DE DÉCISION,
PLACE AUX ASSEMBLÉES CITOYENNES ! : APPROUVÉ À 100% ++++
/APPEL À L'ACTION ET À LA MOBILISATION POUR LA PÉRIODE DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/wp-content/uploads/sites/5/2019/04/AssDesAss-2-Appel-pour-les-e%CC%81lections-europe%CC%81ennes.pdf : REJETÉ CAR NE LAISSER AUCUNE MIETTE AU POUVOIR DE L'OLIGARCHIE MACRONIENNE ACT !!!! => proposer une alternative ACT
/SAMEDI 18 MAI - ACTE 27 DES GILETS JAUNES
NOUS EXIGEONS L’ANNULATION DES PEINES DES PRISONNIERS ET
CONDAMNÉS DU MOUVEMENT ! https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/wp-content/uploads/sites/5/2019/04/AssDesAss-2-Appel-pour-un-acte-national-pour-lannulation-des-peines.pdf => Approuver ACT ???
Références :
- Le programme, vous y trouverez toutes les infos logistiques, les horaires et le détail des débats ! https://framadrop.org/r/h4T9RUNQSN#u4HTZOi8CEVBI1VbMU
//YW29VxP+pKJctI0oGWdZaGU= -
Pour préparer le mandat des délégation :
La synthèse des travaux de commercy https://we.riseup.net/assdesass/ressources-de-l-assemblee-des-assemblees
Les questions que nous posons à toutes les délégations : https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/wp-content/uploads/sites/5/2019/03/questions-programme-assdesass2.pdf
Plusieurs contributions d’Assemblée locale seront discutées; vous pouvez (devez !) les consulter dans la rubrique propositions : https://saint-nazaire.assembleesdesgiletsjaunes.fr/propositions/
5 880 776 vues - 23 k - 1,1 k
Music video by William Sheller performing Un Homme Heureux. (C) 1991 Mercury Music Group
Catégorie Musique 846 commentaires
337 797 vues - 1,2 k - 155
Francis Cabrel Album Complet - Best of Francis Cabrel 2018 - Francis Cabrel Le Meilleur
Catégorie People et blogs 60 commentaires
01 - Je t'aimais, je t'aime...
02 - Je l'aime à mourir
03 - La Corrida
04 - Petite Marie
05 - L'encre de tes yeux
06 - Il faudra leur dire https://www.youtube.com/watch?v=DgkWgsog6Y4
07 - C'était hiver https://www.youtube.com/watch?v=9hxqCitUySc
08 - Répondez-moi https://www.youtube.com/watch?v=_FYyw-zCMtw
09 - La fille qui m'accompagne https://www.youtube.com/watch?v=XJZYEJncglQ
10 - Encore et encore
11 - La cabane du pêcheur
12 - Sarbacane https://www.youtube.com/watch?v=75MMjly5AjM
13 - Elle écoute pousser les fleurs
14 - Cent ans de plus
15 - ???
16 - La dame de haute savoie
17 - Assis sur le rebord ...
19 - Tout le monde y pense https://www.youtube.com/watch?v=MxLgf9fgl3o
Pour un enregistrement de meilleure qualité :
- Francis Cabrel - C'est Écrit (1989) https://www.youtube.com/watch?v=8upQ2olw8WQ
- Si Tu la Croises un Jour https://www.youtube.com/watch?v=mwG8DjNJvK4
- Des Hommes Pareils https://www.youtube.com/watch?v=hSwIMB_uUgM
- .said et mohamed ( 1987 ) https://www.youtube.com/watch?v=Y0B_0mx18zk
- Presque Rien https://www.youtube.com/watch?v=ClyEl1JJdxY
- La Robe & l'Echelle - LIVE https://www.youtube.com/watch?v=3G7HIBxRvW4
- L'instant d'amour [1977] https://www.youtube.com/watch?v=4YC5duBQALM
- Les gens absents https://www.youtube.com/watch?v=YcshgVQOFCw
- 1989 - Animal https://www.youtube.com/watch?v=8lTZZ5rfWBE
- Les Cardinaux en costume https://www.youtube.com/watch?v=vgybFfh08-s
- Des Roses et des Orties https://www.youtube.com/watch?v=IISPZf6cGEQ
- les chevaliers cathares https://www.youtube.com/watch?v=Wb_v6gfD8F4
- 1981 - Ma place dans le trafic https://www.youtube.com/watch?v=3LPnQRV33pc
- 2004 - Les faussaires https://www.youtube.com/watch?v=xMorzUrVKVI
- Octobre https://www.youtube.com/watch?v=B3chRntnMRw
- African Tour https://www.youtube.com/watch?v=3FynRvW_M-k
- Les Passantes https://www.youtube.com/watch?v=C27QQXWle6c
- Les Murs de Poussière https://www.youtube.com/watch?v=rY8mfpdu304
- Mademoiselle l'Aventure (Live) https://www.youtube.com/watch?v=8qTuD2GL6gw
- Je rêve [1979] https://www.youtube.com/watch?v=ACe_54ySlTs
- Tôt Ou Tard S'en Aller https://www.youtube.com/watch?v=AG9uG5yunS8
4 792 555 vues - 13 k - 1,5 k - 1 065 commentaires
160 890 vues Catégorie Actualités et politique
avec les paroles
253 530 vues - 736 - 37 - 69 commentaires
...
Les paroles sont de Françoise Mallet-Joris et Michel Grisolia, les musiques de Marie-Paule Belle. Cette association tricéphale durera des années et sera extrêmement fructueuse ("La Parisienne" sera un très grand succès qui occultera bien d'autres chansons, plus graves et sans doute plus profondes). Philippe Bouvard précise que la compositrice et interprète a commencé par une maîtrise de psychologie et onze ans de piano classique. Elle s'est mise à la chanson au cours des années 60.
...
Commentaires
Divine Idylle il y a 2 ans
Extraordinaire !!!! Cette femme est FORMIDABLE ! Je l'ADORE !!! Et j'aime chanter ses chansons... Merci !
7
MrKathyJane il y a 4 ans
Quel humour dans ses chansons :-)
Connu / https://twitter.com/CGET_gouv/status/1117412188128514049
"
☰ Sylvain Brothier a retweeté CGET Compte certifié @CGET_gouv 14 avr.
Emploi, inactivité, #chômage... 💼Quelle est la situation des #femmes ♀️ sur votre territoire ?
Découvrez l'application Sofie : une carte interactive pour comparer l'accès à l'#emploi des femmes à l'échelle des intercommunalités !
2 réponses 39 Retweets 23 j'aime
"
Clés : Climat Luttes sociales Environnement
Crédit photo : WIktor Szymanowicz / NurPhoto
Après le collectif anglais du même nom, Extinction Rebellion France se lance officiellement ce dimanche 24 mars à Paris. Objectifs : obliger le gouvernement, sous contrôle d'une assemblée citoyenne, à atteindre le zéro émission net de gaz à effet de serre d’ici 2025 et à stopper la destruction des écosystèmes.
Des militants prêts à aller en prison pour la cause qu'ils défendent, ça n'est pas complètement nouveau. Même quand la cause est l'environnement : les membres de Greenpeace qui pénètrent illégalement dans des centrales pour démontrer les failles des systèmes de sécurité. Les faucheurs volontaires, qui détruisent des champs à semences OGM qui ne leur appartiennent pas. Les habitants des ZAD, de Sivens à Bure en passant par Notre-Dame-des-Landes, le GCO à Strasbourg ou la forêt de Romainville, qui occupent des « grands chantiers inutiles ». Les membres de ANV COP 21 et Bizi !, quand ils bloquent le sommet pétrolier de Pau en avril 2016, ou d'Attac, quand ils « attaquent » un magasin Apple sur les Champs-Élysées en novembre 2018 ou le siège de Bayer-Monsanto le 14 mars dernier pour, déguisés en abeilles, installer une scène de crime écologique sur le perron de la multinationale qui continue de s'enrichir en commercialisant du glyphosate… Tous savent qu'ils passent assez vite les frontières de la légalité.
Mais un groupe qui se constitue, comme Extinction Rebellion, sur l'idée de révolte contre l'inaction climatique et l'extinction des espèces en brandissant la désobéissance civique comme principe fondateur associé à la non violence mais dans une perspective d'actions plus « radicales » que des marches pour le climat, et faisant de l'interpellation une revendication politique, c'est assez inédit.
...
ndlr :
- rejoint totalement la médiation de l'urgence ACT
...
nous n’exigeons pas « davantage d’énergies renouvelables », mais la décroissance énergétique. Nous exigeons qu’un plan contraignant soit mis en place immédiatement avec pour objectif de diviser au minimum par quatre notre consommation énergétique d’ici à 2050 [1]. Dans ce cadre seulement, une transition vers 100 % d’énergies renouvelables, produites de manière décentralisée, les plus propres en fonction des territoires est un objectif à poursuivre. Enfin, ce plan signera aussi la fin du nucléaire pour 2030 [2], avec un calendrier rapide pour fermer les centrales nucléaires. Le nucléaire est une énergie infecte, depuis le pillage colonialiste de l’uranium, au Niger notamment, jusqu’à la production de millions de tonnes de déchets que devront gérer les générations futures pour plusieurs millénaires, en passant par le risque de prolifération nucléaire. Nous ne voulons pas de ces centrales, qui représentent un danger intolérable pour la société, comme le rappelle tristement la situation actuelle au Japon depuis Fukushima et les innombrables incidents techniques en France. Nous ne voulons pas du pharaonique projet Cigéo d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, qui a été imposé sans véritable débat démocratique, et dont la sûreté est mise à mal par les économies réalisées sur le coût du stockage.
...
Face à la catastrophe, l’échec n’est donc pas une option. Nous saurons vous le rappeler incessamment. En l’absence de réponse satisfaisante du gouvernement dans les délais convenus d’ici au prochain jour de grève, vendredi 22 février, nous, la jeunesse, rejoindrons massivement la marche pour l’environnement du 22 février, qui sera aussi le jour de la venue en France de Greta Thunberg, et y poursuivrons nos actions de désobéissance.
À la suite du mouvement enclenché en Suède, en Belgique, en Australie et en Suisse, des étudiants français annoncent que la première grève pour le climat aura lieu vendredi et se répétera toutes les semaines. Affichant la solidarité avec les Gilets jaunes, ils donnent des devoirs à faire au gouvernement.
Ce texte émane des réflexions du groupe de travail dédié à la rédaction de l’ultimatum, créé à la suite de l’assemblée générale (AG) inter-fac rassemblée vendredi 8 février 2019 et comportant des étudiant.e.s et lycéen.ne.s de divers établissements de la région parisienne. Cette AG a été organisée par plusieurs associations étudiantes parisiennes écolos en vue de lancer le mouvement de grève pour l’environnement de la jeunesse reconduite chaque vendredi à partir du 15 février.
...
La jeune suédoise Greta Thunberg appelle à la Grève mondiale de la jeunesse pour le climat le 15 mars prochain. Nous, la jeunesse, consciente de l’urgence climatique, allons commencer sans attendre la mobilisation à Paris suivant le principe du mouvement mondial Fridays for future (Les vendredis pour l’avenir), en reconduisant la grève tous les vendredis à partir du 15 février.
Nous entrerons en résistance, car face à l’inaction politique la seule solution est la désobéissance civile.
POLITIQUE Enquête
Alors que la Commission nationale du débat public était disposée à assurer l'impartialité et la neutralité du grand débat national, l’Élysée s’y est opposé. Documents et courriels confidentiels à l’appui, Mediapart révèle la lutte menée par Emmanuel Macron pour transformer l’initiative, selon le mot de Chantal Jouanno, en une « campagne de communication ».
...
« Le cabinet du président de la République a confirmé que la CNDP n’assurera pas le pilotage opérationnel du Grand débat national, ni sa restitution, écrit Chantal Jouanno. Le gouvernement a affiché sa volonté d’être le réceptacle de ce débat, sans instance tierce.
...
Mots-clés Chantal Jouanno Commission nationale du débat public Emmanuel Macron Grand débat national
ndlr :
- document de référence / duplicité de Mr Macron! => valoriser ACT
Assurance-chômage
La loi sur « la liberté du choix de son avenir professionnel » (sic), votée en septembre dernier, avait prévenu : les contrôles sur les chômeurs allaient se durcir. Mais personne ne s’attendait à ce que les sanctions prévues contre les demandeurs d’emplois soient si rudes, y compris les agents de Pôle emploi. Annoncées fin décembre par un décret publié au journal officiel, ces sanctions prévoient de rogner, voire de supprimer les indemnités chômage pour des rendez-vous manqués, des offres d’emploi refusées, ou des connexions sur son espace personnel pas suffisamment fréquentes. Du côté des conseillers, c’est la consternation, teintée de colère et de stress.
...
Ces radiations et suppressions d’indemnités seront également exponentielles en cas d’« insuffisance de recherche d’emploi » ou de « refus de deux offres raisonnables d’emploi », le tout laissé à l’appréciation des agents de Pôle emploi.
...
« Désormais, pôle emploi a tout pouvoir. Il n’y a plus de regard extérieur »
...
« Tout est plus dématérialisé. Les personnes un peu perdues vont l’être plus encore »
...
Ces conseillers qui font de la résistance
...
Pressions sur les conseillers pour signaler les « mauvais » chômeurs
...
Les chômeurs bientôt contrôlés 24h/24 ?
« Le respect des droits des chômeurs dépend de plus en plus de leur ténacité, se désole une conseillère. J’ai souvenir d’une personne à qui Pôle emploi certifiait qu’elle avait eu un trop perçu. Elle a téléphoné, écrit, rencontré une médiatrice, a finalement été reçue par un responsable départemental qui a finalement reconnu qu’elle avait raison. Quelqu’un de moins tenace aurait baissé les bras, et remboursé la somme qui lui était pourtant due. »
Un autre outil de contrôle devrait être expérimenté à partir du mois de juin. Il a fait bondir les conseillers : il s’agit d’un carnet de bord numérique, que les demandeurs d’emploi devront remplir chaque mois à l’occasion du renouvellement de leur inscription. Le maintien de l’inscription sur la liste des demandeurs d’emploi est subordonné à la mise à jour de ce carnet de bord. « Il faudra que les gens justifient de 35 heures de recherche active, s’indigne Daniel. Certains contrôleurs ne vont pas faire de cadeaux. Ça va vraiment être très violent. Tout ça pour faire baisser les chiffres du chômage. »
Lire aussi : « Pôle emploi, c’est vraiment devenu une machine de guerre »
https://www.bastamag.net/Pole-emploi-c-est-vraiment-devenu-une-machine-de-guerre
SOMMAIRE :
1 LA SAISINE
3 Lettre de saisine du Premier Ministre
4 Décision de la Cndp du 17 décembre 2018
5 Décision de la Cndp du 9 janvier 2019
6 2 LA MISSION
Mission d’accompagnement et de conseil pour le Grand Débat National
7 Phase préparatoire
8 Proposition de méthode de conduite du Grand Débat National
9 Organisation du Grand Débat National
10 3 LES PRINCIPES PROPOSÉS POUR LE GRAND DÉBAT NATIONAL
12 4 LES OUTILS DU GRAND DÉBAT NATIONAL PROPOSÉS PAR LA CNDP
15 Réunions d’initiative locale / RIL
17 Stands mobiles de proximité
18 Plateforme numérique
19 Conférences régionales citoyennes
19 Ateliers d’acteurs
20 5 LA RESTITUTION DU GRAND DÉBAT NATIONAL
Éléments de stratégie et de méthodologie
21 Les thèmes et le périmètre du débat
22 Le corpus
22 La méthode
23 Partenariat / Ressources
27 ANNEXES
28 Première analyse argumentative des contributions individuelles « Gilets Jaunes »
29 Présentation de la stratégie proposée le 18 décembre par la Cndp
41
...
le calendrier du débat et de sa restitution est extrêmement serré
...
Les principes de la Commission nationale du débat public sont l’indépendance, la neutralité (aucun avis positif ou négatif n’est exprimé sur les positions, propositions ou projets), la transparence (tous les comptes rendus de réunion seront disponibles) et
l’équivalence (la parole du « citoyen ordinaire » a autant de poids que celle d’un haut dirigeant). Il est important d’insister sur ce dernier point, la Cndp souhaite entendre celles et ceux qui se pensent comme de « simples citoyens » et relayer leur parole. Elle ira au devant de cette population.
...
Page 16 ... 5 outils prévus pour recueillir la parole citoyenne.
1 Réunions d’initiative locale – RIL
2 Stands mobiles de proximité
3 Plateforme numérique
4 Conférences régionales citoyennes
5 Ateliers d’acteurs (réunit des acteurs socio-économiques du tissu local pour les faire travailler avec leurs partenaires économiques et politiques afin de proposer et d’assumer des engagements concrets que ces acteurs économiques pourraient assumer sur les 6, 12 et 24 mois à venir.)
La plateforme en ligne est prévue pour réceptionner les résultats de tous les outils mis en place et pour pouvoir s’exprimer en ligne ainsi que pour informer de l’ensemble de la démarche. C’est donc à la fois un outil d’expression et un outil pour héberger tout ce qui émerge du Grand Débat National.
...
Page 21 - Restitution
... éléments de transversalité permettant de les relier ou de structurer la restitution.
2 Le corpus
... une partie du débat a déjà commencé (sur les ronds points, dans les mairies, etc.
...
Page 29
Première analyse argumentative des contributions individuelles « Gilets Jaunes »
/Marianne Doury, Professeur à Paris-Descartes
Destinataire : Ilaria Casillo, Vice-Présidente de la CNDP
... crise dite des « Gilets Jaunes »
... Dans le contexte de la crise des gilets jaunes, dire « je ne suis rien », c’est dire « je suis tout » : la revendication massivement portée par le mouvement étant de faire entendre
la parole du «peuple », de la « base », des « petites gens », plus on minimise son statut social, plus on légitime sa prise de parole.
Connu /
https://twitter.com/OlivierSchneid/status/1085102485461786625
"
Olivier Schneid @OlivierSchneid 7 hil y a 7 heures
Olivier Schneid a retweeté Sébastien Tronche
"La posture d’écoute active implique (pour les responsables politiques) de ne jamais prononcer de discours en ouverture, en clôture ou depuis une estrade, mais de répondre éventuellement aux questions posées" (rapport @CNDPDebatPublic …) #GrandDébatNational
Olivier Schneid ajouté,
Sébastien Tronche Compte certifié @S_Tronche
François Bayrou va organiser à Pau "cinq débats, un par thème défini et un libre" qu'il animera lui-même "en première ligne". Premier rdv le 25 janvier. #PremierDeCordee .#MontrerLExemple #RTL
0 réponse 1 Retweet 1 j'aime
"
Analyse :
- il est établi que ce débat à l'initiative du gouv est bien une conséquence du mouvement GJ.
- la notion de neutralité est convoquée à de très nombreuses reprises.N'est-elle pas confondue par moment avec l'impartialité ? La notion de tiers est-elle convoquée ? ACT
- page 13 : "la Cndp sera totalement apolitique" une posture apolitique est-elle tenable, notamment dans un contexte comme les gilets jaunes ? La notion d'équivalence est-elle incluse dans la notion d'impartialité ? Pourquoi ne pas convoquer plutôt cette dernière plus large ? ex. comment tenir un principe d'équivalence quand il y a de tels écarts de postions de pouvoir, culturels ou autres, entre un élu pdt de la république et un "citoyen ordinaire" ?
- page 14 : "adopter une posture d’écoute active" / élus "a posture d’écoute active implique de ne jamais prononcer de discours en ouverture, en clôture ou depuis une estrade, mais de répondre éventuellement aux questions posées. L’exercice sera particulièrement difficile compte tenu des risques forts d’interpellations virulentes."
Pour le pionnier du Web français Tariq Krim, l'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en 3 actes. Il existe pourtant une sortie de crise. Par Tariq Krim
Pionnier du Web francais, Tariq Krim est fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
© Creative Commons
Pourquoi la France est-elle passée du statut de pays leader dans la technologie à celui beaucoup moins enviable de nation consommatrice de smartphones obligée de mendier un peu d'oxygène aux grandes plateformes pour développer ses projets ?
L'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en trois actes. Il y eut d'abord les « 30 honteuses du numérique », où une petite élite arrogante et dénuée de vision stratégique a démantelé notre industrie informatique et électronique grand public. Elle a débranché les travaux de recherches les plus intéressants et laissé nos meilleurs développeurs partir à l'étranger faute de pouvoir les associer à des projets ambitieux.
Vient ensuite la capitulation vis-à-vis des grands acteurs américains. Ainsi, de nombreux politiques et hauts fonctionnaires français leur ont permis d'intégrer leurs technologies au cœur des prérogatives régaliennes de l'État : défense, renseignement, éducation, sécurité, mais aussi culture. Plusieurs d'entre eux quitteront leurs fonctions pour aller rejoindre ces sociétés.
Le troisième acte se joue en ce moment. Alors que nos dirigeants se préparent à une vente à la découpe, il reste cependant un mince espoir d'inventer une autre manière d'utiliser le réseau plus en phase avec nos principes et nos valeurs.
...
En 1993, les États-Unis lancent le projet des « Autoroutes de l'information » qui fera notamment de l'Internet et du numérique le fer de lance de leur nouvelle stratégie de croissance. Au même moment, l'Europe décide de miser sur les industries traditionnelles… et le diesel propre ! Vingt-cinq ans plus tard, les Gafam dominent aujourd'hui le monde et le patron d'Audi a été arrêté pour avoir faussé les mesures de pollution de ses moteurs. En France, les Gilets jaunes ne comprennent pas pourquoi ils sont taxés sur le diesel alors que pendant des années on les a massivement incités à acheter les voitures utilisant ce type de carburants.
...
Nous aurions pu avoir un autre destin, car si les États-Unis avaient la vision et l'argent, c'est en Europe qu'ont été inventées deux des briques fondamentales de l'Internet : Linux et le Web. Mais à la différence du standard GSM, ces dernières ont eu le malheur d'être conçues par des individus talentueux hors des grandes institutions. Snobés chez nous, ces deux projets deviendront le moteur des plateformes numériques américaines et chinoises et l'instrument de leur domination mondiale. Car c'est bien de la détection précoce des technologies d'avenir et des talents que viennent les succès de sociétés comme Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft. La France ne voit pas les choses de la même manière, notre élite méprise ce qui est marginal, différent ou simplement trop petit. Le scénario de « dénumérisation » de la France suivra toujours le même schéma. Nous vendrons à la casse nos sociétés, ou les dilapiderons alors qu'elles possédaient en interne les technologies qui, si elles avaient été mieux valorisées, nous auraient permis d'influencer la direction prise par l'Internet.
Tout commence dans les années 70*, avec l'abandon du réseau Cyclades de Louis Pouzin au profit du Minitel. Louis Pouzin en est le concepteur et il est l'inventeur de la segmentation des données en « Datagramme ». Il sera récompensé (avec Tim Berners-Lee et Vinton Cerf) par la reine d'Angleterre pour ses contributions essentielles à la création de l'Internet et il reste à ce jour un inconnu du grand public en France. Il faudra attendre 1994 pour que nos chercheurs acceptent enfin de s'intéresser à autre chose qu'à des technologies incompatibles avec l'Internet. Dans les années 90, c'est au tour du Premier ministre de l'époque Alain Juppé d'expliquer, au journal de 20 heures, sa décision de vendre à la casse Thomson Multimédia au coréen Daewoo : « Thomson, ça ne vaut rien, juste un franc symbolique. » Le gouvernement obsédé exclusivement par le volet social de l'entreprise ignore que Thomson multimédia dispose d'une grande partie des brevets sur la musique (le fameux MP3) et la vidéo en ligne qui seront utilisés quelques années plus tard dans tous les smartphones. Sa branche grand public sera démantelée et vendue au chinois TCL et ses meilleurs ingénieurs partiront chez Google.
...
Alcatel décide de transférer ses usines vers la Chine. Son PDG veut appliquer la stratégie du « fabless », à savoir délocaliser la production tout en conservant le design en France. Ce sera une grossière erreur d'analyse. Lorsque les smartphones deviennent un succès international, la France n'a plus de capacités industrielles dans ce secteur, alors qu'elle était l'un des principaux fabricants dans le monde.
...
la France préfère s'embourber dans des grands projets institutionnels sans avenir.
...
Tout récemment, le rapport sur l'intelligence artificielle de Cédric Villani n'a pas fait mention des deux meilleures solutions open sources dans le domaine : SciKit Learn et Keras qui se trouvent être… françaises.
...
L'acte deux commence avec le quinquennat Hollande. Un changement d'attitude va s'opérer vis-à-vis des grandes plateformes. La défaite est désormais entérinée en coulisses. Il ne s'agit plus d'exister au niveau mondial, mais de négocier avec les Gafam tout en faisant mine de s'indigner publiquement de leurs abus de position dominante.
...
Comment, dans ces conditions, se plaindre des conséquences des réseaux sociaux et de l'impact des Gafam sur notre démocratie quand nous leur avons ouvert si largement les portes de l'État ?
...
La France peut d'ailleurs se targuer d'être la seule démocratie occidentale à ne pas avoir ouvert de commission d'enquête à la suite de l'affaire Cambridge Analytica. Le gouvernement a préféré annoncer une collaboration rapprochée avec Facebook. Il s'agit de maintenir l'illusion que l'on peut gérer l'État comme une start-up, tout en feignant d'oublier que la majorité d'entre elles échoue dans les deux ans qui suivent leur création. En effet, ce gouvernement prend un risque inconsidéré en pariant notre avenir sur une hypothétique transformation numérique autour de « l'intelligence artificielle ».
Si nous ne nous donnons pas les moyens de réguler la manière dont ses entreprises et ce type de technologies fonctionnent, nous pourrions détruire notre modèle social en tentant de copier ceux de la Chine ou des États-Unis.
L'ironie du sort veut que, désormais, certains industriels et chercheurs américains s'appuient sur l'Europe et sa réglementation sur les données personnelles pour sortir d'un modèle numérique qui n'est pas « durable »
...
la meilleure réponse à la crise de confiance systémique vis-à-vis des Gafam est de soutenir les mouvements autour des technologies « éthiques ». Il s'agit d'un nouveau terrain de croissance industrielle pour l'Europe, comme le Bio l'a été pour l'agriculture.
De nombreux entrepreneurs réfléchissent à d'autres façons de concevoir la technologie, s'appuyant beaucoup moins sur la donnée et créant moins d'intrusions vis-à-vis de leurs utilisateurs.
C'est le mouvement autour des logiciels éthiques et du Slow Web. Ce mouvement, qui s'est réuni en septembre dernier à Copenhague, souhaite définir un meilleur équilibre entre usage numérique et monde réel pour ne pas rendre ces technologies aliénantes. Il prône notamment l'arrêt de certaines pratiques toxiques comme le profilage (micro targeting) ou la manipulation de nos émotions via des messages ciblés sur nos mobiles dont nous avons vu les conséquences désastreuses lors du référendum sur le Brexit ou l'élection américaine. Parce que nous avons laissé le numérique devenir un sujet politique de second plan, et que nous avons nommé des communicants à la tête des institutions qui devaient s'en occuper, il n'y a pas eu de véritable débat sur la digitalisation de l'État, et sur les conséquences que ces technologies peuvent avoir sur chacun d'entre nous.
Nous devons désormais exiger que les choix technologiques faits par l'État (comme les décisions politiques dans ces domaines) soient lisibles et compréhensibles par l'ensemble des citoyens… Car s'il s'agit de faire de la France une colonie numérique des plateformes et qui ne profiterait qu'à une petite bourgeoisie d'Internet, alors il faudra le dire clairement !
Il est temps également de voir émerger une nouvelle forme de résistance citoyenne. Car l'usage de ces technologies n'est pas neutre, la substitution de l'action de l'État par des algorithmes rend caduque l'égalité de traitement entre chaque Français. Le remplacement de nos services publics par un « État plateforme » totalitaire (à l'instar du « Crédit social » qui voit chaque Chinois recevoir une note qui détermine leur capacité à se déplacer ou à obtenir un crédit) n'est pas la vision que nous souhaitons promouvoir. C'est pourtant ce qui se prépare dans certains cabinets ministériels lorsqu'il est question d'État plateforme… En espérant que la France reprenne le dessus sur ces questions, il faut saluer l'action de la commissaire européenne danoise Margrethe Vestager qui a su faire preuve d'un véritable leadership sur la régulation des plateformes. Il sera important lors des prochaines élections européennes de lui permettre de s'appuyer sur un parlement qui sera capable de l'aider à poursuivre sa tâche.
- Tariq Krim, pionnier du Web français, fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
cf aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Mwhg9Q
53 minutes
<iframe src="https://www.franceinter.fr/embed/player/aod/68f9f5c7-6cd6-4bed-9b9c-5bf7446691b2" width="100%" height="64" frameborder="0" scrolling="no"></iframe>Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est l’invité de « Questions Politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Ali Baddou avec Laurence Peuron (France Inter), Françoise Fressoz (Le Monde) et Jeff Wittenberg (France Télévisions).
Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT © AFP / bertrand GUAY / AFP
Le portrait par Laurence Peuron
La violence durant la crise des Gilets jaunes
Interrogé sur la crise des gilets jaunes et notamment les heurts à l'occasion de l'acte VIII, Laurent Berger condamne toute forme de violence et appelle au respect des institutions républicaines. Il estime qu'il y a "une forme de totalitarisme" dans le mouvement des gilets jaunes et qu'aujourd'hui on a à faire à un groupe de personnes qui veut renverser la démocratie (et non résoudre des problèmes sociaux).
"Je suis inquiet et scandalisé par ce qui s’est passé hier, le pays est en train de s’hystériser", dit-il. Il condamne notamment l'intrusion dans la cour du secrétariat d'Etat aux relations au Parlement rue de Grenelle.
Il fait remarquer au passage que "quand les syndicats rassemblent 50 000 personnes en France, on dit que c’est un échec".
De l'avis de Laurent Berger, le gouvernement n’a aucun intérêt à jouer l’affrontement stérile, mais selon lui, cette crise est la conséquence du processus de gouvernement à l'oeuvre depuis 18 mois. Pour Laurent Bergé, les électeurs ont l’impression "qu’ils n’en ont pas pour leur argent". Le terreau sur lequel Emmanuel Macron a été élu, c’est le terreau des injustices sociales, e "je ne crois pas que le mal être d’une partie de citoyens en matière de pouvoir d’achat date de 18 mois, mais depuis 18 mois il n’y a pas les réponses" explique-t-il.
Les manifestants ont-ils raison de crier "Macron démission" ? "Non, ça n’a pas lieu d’être", répond Laurent Berger, car il est élu, et il a 5 ans pour travailler devant lui. Mais "c’est une tradition dans notre pays, on est monarchiste régicide. On croit que le politique peut tout."Or,selon Laurent Bergé, c'est dans les entreprises que beaucoup de questions doivent se régler, dans la concertation avec les syndicats.
Dialogue social en berne
La crise des gilets jaunes est-elle en train de tuer la parole des syndicats et des corps intermédiaires en France ? Laurent Berger estime qu'en tout cas elle est fortement remise en cause, et qu'il y a lieu pour les syndicats de s'interroger sur leur évolution.
Il fait porter cette situation au gouvernement qui a selon lui "discrédite" la parole des syndicats. Il appelle le gouvernement à ré ouvrir le dialogue avec les forces économiques, sociales et politiques, qui ont des avis différents, sinon, dit-il, "sinon on va vers cet affrontement qui est dangereux pour notre démocratie".
Depuis le 10 décembre, Laurent Berger dit n'avoir eu aucun contact avec le président de la République, au grand étonnement des journalistes présents sur le plateau de Questions Politiques.
"C'est bien là le problème, si ce gouvernement considère qu'il aura la réponse tout seul, il se met le doigt dans l’œil" estime Laurent Berger.
Le secrétaire général de la CFDT considère que le grand débat qui arrive "c'est très bien" à condition de tenir compte de ce que diront les Français. Ce grand débat doit s'organiser, selon lui, autour d'une discussion avec les organisations syndicales patronales et les élus locaux.
Là nous sommes dans une impasse, on a un mouvement violent dont je condamne les violences et le gouvernement considère qu'il va trouver les solutions tout seul. Ça ne marche pas.
Ce qui doit sortir du grand débat ? Les mesures à mettre en œuvre ? Pour Laurent Berger il faut institutionnaliser le dialogue avec les syndicats et les associations, il faudrait faire en sorte que le parlement soit plus novateur.
"Je continue de réclamer une conférence du pouvoir de vivre. Il est posé les questions du pouvoir d'achat, de fiscalité, de l'accessibilité à un service public, à un certain nombre de droits qui sont créé auxquels on n'a pas accès. Il faut trouver les solutions pour répondre à ces problèmes-là".
Le secrétaire général de la CFDT fait le rapprochement avec Mai-1968 qui s'est terminé "avec des avancées sociales, avec une vraie discussion. Il faut une vraie discussion avec les corps intermédiaires", affirme Laurent Berger qui tient tout de même à rappeler que 1968 était "un vrai mouvement progressiste y compris de libération de la société. Pour une partie du mouvement des "gilets jaunes", c'est un mouvement réactionnaire, et j'assume mes propos. Donc cela n'a rien à voir".
"La questions salariale va revenir comme un boomerang
Laurent Berger met en garde sur la question des primes défiscalisées que les entreprises ont été amenées à verser à leurs salariés. Il insiste sur la responsabilité sociétale des entreprises, et prévient que la question salariale reviendra bientôt sur la table des mécontentements.
https://twitter\.com/franceinter/status/1081885414473035782
La question fiscale fait partie de la sortie de crise
Laurent Berger ne comprend pas la position du gouvernement sur l'ISF, puisque l'absence de l'ISF n'a résolu aucun problème. Il fait remarquer que même sans ISF les dons aux associations ont fortement baissé.
L'enjeu écologique est majeur, et passe aussi par la fiscalité
Laurent Berger se dit inquiet du peu d'adhésion des Français au principe même de l'impôts, alors que c'est par là que ce se font les choix collectifs et sociétaux. Il lui semble que l'enjeu écologique est majeur par rapport à tout le reste et rappelle que 2 millions de personnes ont voté la pétition #laffairedusiècle pour inciter le gouvernement à respecter ses engagements en matière d'environnement.
Ce qui m’attriste c’est le sentiment que la question climatique n’est plus un sujet
Donc non seulement la fiscalité est une clé essentielle de la sortie de crise, mais il y a un chantier important sur la fiscalité écologique, et soucieuses des inégalités sociales. Laurent Berger cite le cas de la Californie qui consacre la moitié des recettes de fiscalité environnementale à l'accompagnement des plus pauvres vers une transition écologique.
Les retraites, le chômage, chantiers à venir
Laurent Berger défend l'idée de rendre le système de retraites moins injuste, avec moins d'inégalités de traitement, et un minimum retraite au niveau du SMIC. Sur le chômage il se dit " très choqué qu’on baisse les moyens de Pôle Emploi, alors qu'il faut redoubler d’efforts pour accompagner les demandeurs d'emplois". Il estime qu'il faut par ailleurs sensibiliser les entreprises sur les contrats courts, et prévoit de les pénaliser quand elles en abusent.
Les invités
Laurent Berger
Secrétaire général de la CFDT
L'équipe
Ali Baddou Journaliste
Alexandre Gilardi Programmateur
Mots-clés : Politique syndicalisme CFDT retraites chômage Gilets jaunes Emmanuel Macron
ndlr :
- LB prend donc ~PLPDLA /urgence climatique
- ne semble pas bien comprendre ou accepter l'ensemble des violences présentes dans la société (psychologique, sociale, politique notamment)
- comprend les revendications gilets jaunes sauf pour le RIC (il est contre) et où il élude la question de la souveraineté populaire
- se place sur le terrain de la micro-économie, éludant le pb macro sauf pour l'investissement où l'ex de la Californie est probant (planification écologique)
- très lucide /Mr Macron, dénonce JLM &LFI, a un désir de gauche mais ne fait pas le lien classant implicitement LFI hors de la "gauche de gouvernement"
=>
le solliciter tout en répondant : un an après, compte tenu de sa position pro-retraite à points, il prête le flanc à la critique et l'incohérence. Donc NON
43 775 vues - 1,9 k - 68
La sociologue Monique Pinçon-Charlot nous parle du mouvement des gilets jaunes.
Retrouve les news et interview Konbini !
► Konbini : https://www.konbini.com
Konbini, all pop everything !
Catégorie
Divertissement
196 commentaires
Photo de profil par défaut
Ajouter un commentaire public...
LMG
il y a 4 semaines
Ça fait du bien de voir quelqu'un qui analyse autre chose que les tags sur l'Arc de Triomphe...
SEEDS Bordeaux
il y a 4 semaines
Je vous aime Chère Monique, depuis le premier jour. Vous ETES brillante ici et a chaque fois. Gratitude.
84
voodoo daddy
il y a 3 semaines
"C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches". Victor Hugo
Transcription :
... guerre de classe que mène les plus riches contre les plus pauvres... solidarité contre la personne du président de la république ... le gilet jaune est une idée géniale ... être visibles et s'en prendre aux lieux de pouvoirs, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas entre république et nation, mais au plus près de l'élysées. D'habitude, c'est les dominants qui exercent cette violence symbolique, qui en impose aux dominés, et qui leur impose une certaine servitude. tandis que là, la violence s'est complètement retournée et c'est un véritable procès en illégitimité qui est désormais lancé contre Emmanuel Macron. Le peuple français a vraiment besoin d'une véritable démocratie participative, d'une justice sociale, et de mettre à bas les inégalités abyssales qui sont à la faveur uniquement des propriétaires privés des moyens de production. Alors que tous ceux qui assurent le fonctionnement de l'économie réelle, que ce soit les travailleurs manuels ou intellectuels, tous ceux-là doivent se contenter de petites miettes.
cf fiche pour action => informer les GJ de cette vidéo pour échanges, dialogues, concertations ACT
La commission nationale du débat public rappelle dans une lettre adressée à Matignon datée du 15 décembre qu'un débat public ne peut être un outil à la solde du pouvoir. Si l’exécutif ne respecte pas les règles, elle menace de se retirer du jeu.
...
rappelle fermement ses principes et son indépendance.
...
un débat public ne peut être un outil à la solde du pouvoir : la commission "veillera à ce que les réunions du "grand débat" ne soient en aucun cas" des "meetings politiques", ni pour le gouvernement, ni pour la majorité", écrit-elle. La commission rappelle qu'elle est neutre, indépendante et qu'elle seule décide de la méthode pour organiser le débat et en restituer les conclusions.
...
Après avoir mené, elle aussi, une série de consultations préalables, la CNDP met en garde l’exécutif : la défiance est forte. Elle lui déconseille d’évoquer "des lignes rouges"et de persister à employer des termes comme "pédagogie", ou "explication" au risque de vider les salles ou de les radicaliser. Elle réclame du gouvernement qu’il "s’engage à répondre par écrit, de manière argumentée et détaillée à toutes les positions et propositions" et à ne prendre pendant les deux mois et demi de concertation aucune décision qui n’en tienne pas compte.
En cause notamment, la réunion convoquée mardi 18 décembre au soir à l’Elysée pour préparer le grand débat national, en présence du Premier ministre, qui fait bondir certains membres de la commission, selon franceinfo. L’un d’entre eux évoque une "réunion jupitérienne" en contradiction absolue avec les principes de l’institution. "Emmanuel Macron ne peut pas en faire une affaire personnelle", s’indigne l’un des représentants de la société civile qui y siège.
Emmanuel Macron envoie pourtant le signal parfaitement contraire quand il déclare comme il l’a fait hier que finaliser le débat public et en clarifier les règles avant le Conseil des ministres impose qu’il n’aille pas à Biarritz. C'est une "priorisation normale de mon agenda" a déclaré le chef de l'État, qui se fait remplacer par Jean-Yves Le Drian, son ministre des Affaires étrangères, à la réunion de préparation du G7.
Sujets associés
Gouvernement d'Edouard Philippe Emmanuel Macron "Gilets jaunes" Politique Eco / Conso Transports
ndlr :
- sur la notion de neutralité, affirmer "être neutre" n'a aucun sens. cf travaux de recherche sur ce thème
- il a été dit (ailleurs ?) que la cndp dans un débat précédent avait fait émerger des éléments annonciateurs d'un risque de type "gilets jaunes" transmis au gouv macron/phiippe qui n'en avait tenu aucun compte => chercher réf ACT
->
https://www.lejdd.fr/Politique/taxe-carbone-le-gouvernement-etait-averti-du-risque-de-grogne-3821522
&
info déjà éclairante de fin juin 2018 : https://reporterre.net/Le-debat-public-sur-l-energie-a-produit-des-conclusions-utiles-a-condition-que
Christine Siméone@chrissim2
C'est l'avis du philosophe australien Clive Hamilton. Il était présent à la COP21 à Paris, il a suivi la COP24. Pour lui, cela fait peur de penser à un monde à +4°C, alors on se protège en utilisant des mécanismes de défense. Il est assez pessimiste pour l'avenir.
Mots-clés : Environnement COP24 (Conférence pour le climat 2018) ONU France États-Unis Chine
C politique, la suite saison 2
Épisode du dimanche 16 décembre 2018
diffusé le dim. 16.12.18 à 19h55
politique | 52min | tous publics
C politique, la suite, présenté par Karim Rissouli avec Camille Girerd, Thomas Snégaroff et Maxime Darquier. Décryptage, analyse et expertise pour une meilleure compréhension du nouveau monde qui nous entoure !
Le duo de 20 heures : Dominique Méda, philosophe et sociologue, et Nicolas Truong, journaliste au Monde et responsable des pages « idées » reviendront sur l'actualité des Gilets jaunes.
Le conseil de lecture de Thomas Snégaroff.
La semaine politique internationale de Félix Suffert-Lopez.
Transcription :
...
Les intellectuels avec les gilets jaunes ?
ce mouvement a fait réémerger la question sociale
autour de ces gilets jaunes, on a vu comme rarement des intellectuels différents
ya un énorme malaise au travail (burn out), mépris social, crié en dehors car ne peut plus l'être dans l'entreprise
NT / laïcité, l'identité est aussi sociale, parfois on se replie car on n'arrive pas à prendre sa place
le peuple / les élites - fr fracturée mais pas coupée en deux, c'est pas si simple - mvt GJ plein de revendications qui viennent de loin (pouvoir d'achat, inégalités), ils étaient invisibles
/revendications contradictoires car pas hyper travaillées, avoir des experts pour en discuter, c'est un merveilleux moment où ya de l'apprentissage avec une lutte contre ceux qui veulent le récupérer.
NT : intellectuels voulaient ralier le mouvement pour lui éviter qu'il dérive à l'extrème droite, aux populistes qui sont en train de ralier la planète. /écologie une taxe /kérosène opérer la jonction avec nuit debout ténu. ya aussi eu des pb (propos racistes, homophobes, migrants dénoncés). mais en 1936 ça devait sans doute être idem puisqu'en 1938 extrême droite élue
DM : /hulot contraintes budgétaires depuis des années; travailler avec les vrais gens,
...
Quel est le niveau d’ambition nécessaire pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à une augmentation de 1,5°C ? Qu’est-ce que ça signifie en France ? Quels types de mesures doivent-être appliquées pour y parvenir ? Peut-on réellement suivre cette trajectoire ? Et d’ailleurs que signifie concrètement limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la surface de la Terre par rapport au niveau préindustriel ? Autant de questionnements auxquels B&L évolution a décidé de répondre dans une étude qui s’appuie sur le scénario proposé par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en octobre 2018 dans son rapport spécial. Intitulé « Comment s’aligner sur une trajectoire compatible avec les 1,5°C ? », le document présenté par notre cabinet de conseil analyse la faisabilité technique de ce scénario et met en perspective l’ampleur des mesures à mettre en place pour y arriver.
L’étude passe en revue l’ensemble des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre (résidentiel, tertiaire, mobilité, agriculture, industrie de l’énergie, aménagement, émissions liées à l’aviation, services et bien de consommation dont l’industrie textile et le numérique) et explicite pour chacun d’eux des exemples de bloc de mesures types permettant, en les appliquant toutes, de réduire suffisamment nos émissions de GES pour s’inscrire dans une trajectoire compatible avec l’objectif de 1,5°C.).
Charles-Adrien Louis, cofondateur de B&L évolution et co-auteur de l’étude, explique l’objectif de cette étude basée sur le rapport spécial du GIEC : « Il était important pour nous d’apporter une base technique pour la compréhension de l’objectif de 1,5°C afin de discuter des compromis nécessaires pour arriver à une telle limitation et aider à comprendre l’ampleur des efforts à réaliser pour suivre une telle trajectoire en France. »
Quelles stratégies adopter en France ?
En s’appuyant sur le scénario 1,5°C avec faible dépassement du rapport du GIEC, et en supposant un effort de chaque Etat, proportionnel aux ambitions déjà présentées dans le cadre de l’Accord de Paris, l’empreinte carbone de la France doit passer de 10,5 tonnes de CO2e par habitant en 2017 à 3,7 tonnes de CO2e en 2030, ce qui entraine des changements profonds dans tous les secteurs. Si une telle trajectoire semble peu réaliste, il est en tout cas nécessaire, pour tous les acteurs, d’adopter des mesures de sobriété plus importantes et de mettre en place des stratégies d’adaptation et de résilience dès maintenant.
Étude complète => indiquer nom, prénom et adresse email
ndlr :
- voir aussi
Raul Magni-Berton
Professeur de sciences politiques, Sciences Po Grenoble, UMR Pacte, Université Grenoble Alpes
Déclaration d’intérêts
Raul Magni-Berton est membre du "mouvement pour un Dauphiné Démocratique" et de "Démocratie ouverte"
Partenaires
Université Grenoble Alpes
apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.
Voir les partenaires de The Conversation France
Nous ne sommes pas d’accord avec le gouvernement ? À nous de faire une proposition, trouver des signataires, faire voter les Français et si, majorité il y a, transformer la proposition en loi et la faire appliquer par le gouvernement.
C’est en substance ce que peut permettre un référendum d’initiative populaire, un processus séduisant, plébiscité par de nombreux membres du mouvement gilets jaunes par exemple un groupe appelé RIC (Référendum d’initiative citoyenne)
...
ce dispositif avait été mis en avant lors de la dernière élection présidentielle 2017 : plusieurs candidats – dont ne faisait pas partie Emmanuel Macron – proposaient en effet dans leur programme d’introduire un référendum d’initiative populaire.
La « Charte officielle des gilets jaunes » telle que présentée par la page Facebook des « RIC ». Facebook
Ce type de processus aurait certainement évité à des milliers de Français de perdre des heures de travail (ou de temps libre) pour bloquer des routes ou être bloqués. Cela aurait également permis d’éviter le recours à la violence, les répressions policières, et même plusieurs décès. Sans parler de la colère ressentie et du coût des centaines de gardes de vue.
Mais en France, ce type de référendum n’est pas prévu dans la loi pour l’instant.
...
Clés : démocratie gouvernement constitution référendum France gilets jaunes
*ndlr :
L’ONG Germanwatch révèle le classement des pays les plus touchés par les évènements extrêmes. Ce sont tous des pays du sud et si la France est 18e, c’est en partie du fait de son outremer.
A Montpellier, occupation du rond-point du Près d'Arènes le 1er décembre. Photo David Richard. Transit pour Libération
A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
...
Le mouvement des gilets jaunes met dans le débat public l’ensemble de la politique sociale du gouvernement. Plus largement ce sont les politiques néolibérales mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis des décennies qui sont en cause. Fins de mois de plus en plus difficiles, précarisation toujours accrue du travail, injustice fiscale, conditions de vie qui se détériorent, telle est la situation subie par la majorité de la population. Ce qui touche en particulier les femmes, très nombreuses à se mobiliser dans ce mouvement. Dans le même temps, l’évasion fiscale n’a jamais été aussi importante et les plus riches se sont vu offrir de multiples allègements d’impôts : suppression de l’ISF, flat tax de 30 % pour les revenus du capital qui ne sont plus soumis à l’impôt progressif, baisse de l’impôt sur les sociétés… Dans ces conditions, l’augmentation des taxes sur les carburants est apparue comme «la goutte d’eau qui a fait déborder le vase».
En dépit d’une tentative de mainmise de l’extrême droite sur le mouvement, celui-ci se caractérise par son auto-organisation horizontale et pose l’exigence d’une démocratie réelle contre une présidence autoritaire et méprisante. A l’heure où se déroule la COP 24 en Pologne et où la lutte contre le réchauffement climatique est urgente, ce mouvement met également en évidence le lien entre la question sociale et les impératifs écologiques : les plus grands pollueurs sont exonérés de tout effort, les principales causes du réchauffement climatique ne sont pas traitées, la casse des services publics et des commerces de proximité et l’étalement urbain se poursuivent, les alternatives en matière de transport en commun ne sont pas développées. Le modèle du logement social en France est en mis en péril par sa marchandisation au profit des grands groupes privés. Dans ces conditions, ce n’est certainement pas aux classes moyennes et populaires de payer la transition écologique.
La politique du gouvernement ne répond ni à la colère sociale ni aux impératifs écologiques. Le gouvernement laisse les multinationales et les lobbys productivistes n’en faire qu’à leur tête en privilégiant toujours plus leur intérêt propre et celui de leurs actionnaires au détriment du plus grand nombre et de l’avenir de la planète. Pendant des jours, le gouvernement a campé sur une posture intransigeante, refusant le moindre geste et clamant qu’il maintenait le cap et ce, malgré le fait qu’une énorme majorité de la population soutenait ce mouvement. Cette attitude a entraîné une exaspération croissante qui a conduit à des actes de violence dont le gouvernement pouvait espérer tirer parti. Cela n’a pas été le cas et le soutien de la population est resté massif.
...
appellent la population à se mobiliser pour imposer une politique qui permette de mieux vivre, et à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
497 vues - 41 - 1
Le mouvement des gilets jaunes est-il écologiste ? Que peut l'écologisme municipal face à la colère sociale ? Pour en parler, le maire EELV de Grenoble, Eric Piolle, était l'invité de la Midinale.
http://www.regards.fr
VERBATIM
Sur les mouvements sociaux (gilets jaunes, lycéens…)
« La colère monte face au mépris et à l’absence de justice sociale. »
« Ca monte de partout : les pompiers, les ambulanciers, les gilets jaunes et maintenant les lycéens. »
« A Grenoble, il y a eu un drame [avant-hier] avec une jeune lycéenne qui a été blessée par un flashball. »
« Entre la baisse des APL et la suppression de l’ISF, la jonction se fait. »
« On donne de l’argent à ceux qui en ont déjà énormément et qui n’en ont pas un usage extrêmement réjouissant ni pour la planète ni pour la société. »
« On ne peut pas comprendre qu’on abandonne les taxes sur les transactions financières alors qu’il y avait un consensus politique fort pour avoir un ruissellement d’austérité. »
« La figure jupitérienne, royale, parfois en France, elle est bousculée. »
Sur les gilets jaunes
« Le mouvement des gilets jaunes est un mouvement hétéroclite mais qui sent bien qu’il est broyé par la bulle des 1%. »
« Le mouvement des gilets jaunes est une aspiration à faire partie de la cité. »
« Les gens ne comprennent pas le sens de la taxe sur les carburants puisque ça ne leur offre pas de solutions supplémentaires pour se déplacer, de services publics de proximité… »
« Ils ont juste l’impression qu’on leur prend des sous alors qu’ils ont déjà des fins de mois difficiles pour financer l’ISF, la flattax pour les transactions financières, l’absence de taxe sur le kérosène. »
Sur le municipalisme écologique à Grenoble
« A Grenoble, nous sommes engagés dans un municipalisme volontaire de transition écologique et solidaire. »
« Il faut que tout le monde soit affilié au changement. »
« A Grenoble, on avance avec des espaces de gratuité pour la culture, pour les transports scolaires, une division par deux des tarifs de transports pour les 18-25 ans. »
« On mobilise trois millions d’euros pour pouvoir avoir des repas à 77 centimes dans les cantines scolaires, des repas à 50% bio, local, et au moins une fois par semaine végétarien. »
« La question de l’accès au droit est fondamental : il y avait 1.000 personnes qui accédaient aux services sociaux quand on est arrivé, il y en a plus de 7.000 aujourd’hui. »
« Nous avons investi pour qu’en 2022, on couvre l’ensemble des besoins énergétiques des Grenoblois ni fossile ni nucléaire et 100% renouvelables. »
« On fait de la végétalisation en ville notamment avec des habitants qui se saisissent des jardins pour en faire une agriculture nourricière. »
Sur l’urbanisme
« Il ne faut plus regarder l’espace public comme un espace de consommation fait pour surexciter nos pulsions consommatrices. »
« Il faut s’accaparer la question des biens communs et leur gestion : l’eau, le chauffage, l’électricité… »
« Il y a plus d’une trentaine de projets de supermarchés géants dans les périphéries aujourd’hui en France, des projets mirobolants de nouvelles autoroutes… »
Sur les difficultés des collectivités territoriales
« On a perdu un mois de budget depuis le début du mandat. »
« Les impôts locaux sont payés essentiellement par les couches moyennes et populaires surtout dans les villes nouvelles. »
Sur l’état de la gauche
« Anne Hidalgo construit une politique courageuse et les écologistes n’y sont pas pour rien. »
« Le bipartisme s’est effondré, Macron en est son avatar ultralibéral. »
« Il y avait deux missions à l’écologie politique : lanceur d’alerte – et aujourd’hui, je crois que tout le monde a bien compris le message et le départ de Nicolas Hulot du gouvernement l’a encore renforcé – et supplément d’âme du pouvoir, essentiellement socialiste. »
« Nous devons proposer des projets à vocation majoritaire. »
« En 2014, on a rassemblé des gens qui venaient sincèrement de gauche, des citoyens engagés de tout bord, et des écologistes qui ont construit une maison commune qui a été soutenue ensuite par des formations politiques et des réseaux citoyens. »
« Il faut viser la victoire plutôt que d’être des satellites. »
« Le PS était un syndicat de copropriétaires qui ne portait plus grand chose en matière de projet de société. »
Catégorie
Actualités et politique
4 commentaires
Demander aux propriétaires de véhicules particuliers de s’acquitter d’un impôt dépendant de la puissance de leur véhicule (ou de caractéristiques équivalentes: poids, dimensions, …etc) et de la capacité à se passer de voiture dans leur commune (mesurée par exemple par la part des trajets effectués en voiture sur l’ensemble des trajets de ses habitants, une donnée que peuvent parfaitement fournir les administrations en charge de la mobilité) serait donc à la fois pertinent d’un point de vue écologique et juste d’un point de vue social. En effet, dans ces 2 cas, la contribution du propriétaire à la pollution est corrélée à sa capacité de basculer sur des solutions plus écologiques.
Concrètement, on pourrait donc imaginer que:
Le propriétaire d’une petite citadine à Bergerac ne paie pas d’IFM.
Le propriétaire d’un gros SUV à Paris (mais aussi à Bergerac) doive s’acquitter d’un IFM de plusieurs centaines d’euros par an.
Certains remarqueront qu’il existe déjà un malus écologique à l’achat (pour des véhicules émettant plus de 120g de CO2/km) et même un malus annuel (pour ceux émettant plus de 190g). Problème: les montants en question sont très peu dissuasifs (sauf peut-être pour un véhicule extrême type Hummer). Par ailleurs, ils ne concernent qu’une minorité de véhicules.
L’IFM serait donc une version annuelle du malus écologique actuel en plus musclé et plus fin. Il épargnerait les plus modestes qui ont absolument besoin de leur véhicule pour vivre mais inciterait tous les autres à hauteur de l’effort qu’ils peuvent facilement fournir (soit parce qu’ils disposent d’un véhicule puissant, soit parce qu’ils vivent à côté de nombreux transports en commun, soit les deux).
Le parc automobile étant constitué de 32 millions de véhicules, quelques rapides calculs de coin de table permettent d’affirmer que le montant collecté par un tel impôt serait d’ailleurs équivalent aux 3 milliards d’euros programmés actuellement au titre de la taxe carbone pour le budget 2019. Il pourrait donc parfaitement le remplacer.
Écologique, juste, efficace, rémunérateur, l’Impôt sur la Fortune Motorisée pourrait donc aider les gilets jaunes à faire bouger le gouvernement.
Mais pour cela, il faudra que Jacline Mouraud accepte de renoncer à son imposant 4x4…
Vous avez hâte de lire les prochains articles ?
Abonnez-vous à ma newsletter ici.
Vous ne manquerez aucun article et aurez accès à du contenu (réflexions, ressources, liens …etc) exclusif.
Clés : Politique Économie Écologie Social Essai
ndlr :
- le nom est-il bien choisi avec le mot fortune ? ACT
A Rochefort, le 24 novembre 2018. Xavier Leoty/AFP
( Adresse électronique Twitter 11 Facebook 212 Linkedin)
La « désintermédiation » est un sujet central depuis les années 1980, notamment à la faveur de la généralisation d’Internet. Les marchés financiers d’abord, puis le commerce, les médias et tous les secteurs d’activité ont subi, voulu, anticipé, voire provoqué cette désintermédiation. Internet devenant, du même coup, le sésame permettant une rencontre directe entre demande et offre.
Cette société devenue « uberisée » sait parfaitement se passer de relais, de médiateurs, d’intermédiaires. Le consommateur l’a bien compris, suivi très rapidement par le citoyen. La sphère du politique n’a, en effet, pas échappé à cette négation des intermédiaires.
Désintermédiation et empowerment
...
La verticalité en marche
On aurait pu croire que cette sorte de modernité individuelle nous amènerait vers plus de démocratie mature, douce, participative et délibérative. Cela pouvait apparaître comme allant dans le sens de l’Histoire. Ainsi Les Républicains, au nom de la démocratie interne, adoptèrent le principe de primaires.
Mais, finalement, sans primaire ni parti, c’est autour d’une forme de fascination charismatique que Macron fut élu. Adieu les légitimités rationnelles légales (Max Weber : L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme), le retour des affects a sonné et, face à ces passions politiques, des colères sociales grondent.
Le retour des affects, et avec eux celui de la verticalité du pouvoir suprême. Ce Président aime à être dans cette posture depuis la mise en scène de lui-même dans la cour du Louvre jusqu’à son itinérance mémorielle. Il a décidé que le peuple aimait son côté romanesque et qu’il lui fallait des transcendances :
« J’assume totalement la “verticalité” du pouvoir… L’enjeu, c’est de retrouver la possibilité de construire, en assumant la part parfois univoque, unilatérale de toute décision ».
Des prises de décisions qui demandent, parfois, de négliger les corps intermédiaires.
On peut dire, en définitive, qu’Emmanuel Macron a construit l’édifice d’un pouvoir vertical adossé à une architecture numérique d’« individus-masse invités à se transformer en autoentrepreneurs d’eux-mêmes. »
Un mouvement social à portée de clic
Les gilets jaunes, en bons autoentrepreneurs, agissent sans centrale mais avec Facebook. Et ils agissent ! Ils apparaissent comme un mouvement social à portée de clic, tout comme le mouvement politique dont Macron a été à l’initiative.
Internet crée des porte-paroles jaunes, mais pas de leader. Loin de la manifestation de jadis très organisée et orchestrée, nous sommes aujourd’hui face à un mouvement social pluriel, hétérogène, protéiforme.
Ce mouvement, bien sûr, répond à une forme d’horizontalité, mais cela ne garantit pas pour autant une avancée sereine vers une démocratie plus délibérative et participative. Ce mouvement rejette clairement les intermédiaires, leur éventuelle fonction tribunitienne, et entend rester dans un affrontement direct avec le pouvoir.
Les gilets jaunes ne désignent d’ailleurs quasiment qu’un coupable : Macron lui-même. La personnification du politique est à son faîte. Les gilets jaunes tentent, samedi 17, de rejoindre l’Élysée. Le 24 novembre, les abords du palais sont toujours convoités. La légitimité du Président mise en cause, sa démission scandée dans les rues. La démocratie directe continue son chemin.
Macron a demandé à l’individu d’être « réflexif » et de comprendre l’empowerment, notamment au travers de cette phrase devenue célèbre : « Je traverse la rue et je vous trouve un travail ». Dont acte : l’individu prend à son compte cette injonction à l’empowerment et traverse la rue, mais cette fois avec un gilet.
Démocratie directe, dérive populiste
De même Macron assume son populisme, les gilets prennent acte et assument, en miroir, leur propre populisme, rejettent les intermédiaires et dédaignent les élites traditionnelles ; surtout celles en place.
Les intermédiaires politiques sont pourtant peu ou prou des garanties démocratiques, des sortes de modérateurs face à une éventuelle démocratie directe, voire immédiate. Mais la polarisation de ce que nous voyons aujourd’hui entre un Jupiter aimant jouer des émotions et un individu submergé par les colères nous fait rentrer de plein fouet dans une démocratie plus que jamais immature, initiée par le Président lui-même….
Il n’est pas sûr que la République 3.0 ait beaucoup gagné en démocratie. Au contraire, il semble même qu’elle porte en elle les germes d’un certain populisme.
La violence dite « légitime » de l’État, la violence symbolique du Président qui s’autoproclame Jupiter, qualifie les Gaulois de « réfractaires », la douce violence des blocages des gilets jaunes, la violence de certains gilets devenus noirs ou rouges, la politique sans corps intermédiaire n’a pas beaucoup de leçons à donner aux organisations traditionnelles.
Le « monde d’avant » était tout au moins pétri de politique. Ce n’était déjà pas si mal. À lui, peut-être de reprendre la main et de proposer un (ré)enchantement afin que plus personne n’ait l’envie de le piétiner, de l’ignorer, de le contourner. Mais en est-il vraiment capable ?
Clés : démocratie médias Internet uberisation populisme Emmanuel Macron En marche médias sociaux
But de cette enquête
...fait partie d'une étude visant à quantifier et à décrire le recours aux praticiens de santé en France. Les résultats de cette étude contribueront à améliorer nos connaissances sur les besoins des patients, et ainsi à améliorer notre système de santé.
Durée de l'enquête
temps de remplissage total ~5 mn
Qui peut répondre à l'enquête ?
Toute personne résidant en France métropolitaine, âgée de plus de 18 ans.
Investigateurs, coordonnateur et promoteur de l'étude
... le professeur Benoît Allenet, le docteur Nicolas Pinsault, le chercheur-doctorant Albin Guillaud (investigateur principal) et les internes en médecine Camille Riboud et Fanny Daragon. Le coordonnateur de l’étude est le docteur Nicolas Pinsault. Le promoteur de l'étude est l'école de kinésithérapie du centre hospitalo-universitaire Grenoble-Alpes (CHUGA).
Confidentialité des informations
...conservées de façon anonyme et confidentielle. Seuls les responsables de l’étude pourront avoir accès à ces données. Les données de l'enquête seront anonymisées de façon irréversible. La publication des résultats de l’étude ne comportera aucun résultat individuel nominatif.
Législation
Les réponses à certaines questions ont un caractère obligatoire (signalé par un astérisque rouge en début de question). Le défaut de réponse aura pour simple et unique conséquence l'impossibilité de poursuivre l'enquête.
Les informations recueillies au cours de cette enquête feront l’objet d’un traitement informatisé destiné à quantifier et à décrire le recours aux praticiens de santé en France. Les destinataires des données sont les investigateurs de l'étude. Conformément à la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification des informations qui vous concernent. Si vous souhaitez exercer ce droit, vous pouvez vous adresser à : Nicolas Pinsault, école de kinésithérapie du CHUGA, 19 avenue Kimberley, 38130 Échirolles ; téléphone : 04 76 76 52 56 ; mail : nicolas.pinsault@univ-grenoble-alpes.fr ; fax : 04 76 76 89 41. Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant.
Informations supplémentaires
...obtenir des informations supplémentaires concernant cette étude auprès de l’investigateur principal (albin.guillaud@univ-grenoble-alpes.fr).
4 428 vues - 109 - 2
La quatrième séance des Universités Populaires de la France insoumise aura lieu le mardi 25 octobre 2016 à Paris à 19h30.
Elle portera sur le thème « Une brève histoire du libéralisme » et sera animée par Arnault Skornicki.
Catégorie
Actualités et politique
4 commentaires
Photo de profil par défaut
Ajouter un commentaire public...
Johnny FRERE
Johnny FRERE
il y a 2 ans
Je me permets de faire un commentaire :
Tout d'abord, c'était une conférence intéressante et merci du partage.
Par contre, je vais mettre un gros bémol.
Quand j'entends "université populaire", tout de suite, cela résonne en moi comme "éducation populaire".
L'idée que je me fais de l'éducation populaire, c'est de faire comprendre à la masse comment fonctionne le monde dans son ensemble, afin qu'il puisse comprendre les enjeux et s'émanciper. Et pour faire comprendre à la masse, il faut s'adapter à celui le moins apte à comprendre.
Sauf que la conférence que je viens de regarder, c'est tout sauf accessible. Honnêtement, on se perd très rapidement et on est obligé de revenir plusieurs fois sur une phrase pour comprendre. Donc désolé de le dire, on est loin de l'éducation populaire.
Autant je trouve l'initiative du débrief très intéressante, ainsi que les auditions faites par Charlotte/Jacques/Jean-Luc, autant là je suis très déçu. Non pas pour le fond qui est très bien, mais pour la forme.
Pour un mouvement sensé faire émerger le peuple et le soulever, ce n'est pas avec des vidéos de ce genre que l'on va réussir car on dirait une conférence de l’entre-soi, de ceux qui comprennent et tant pis pour les autres.
Quand on voit Jean-Luc faire la revue de presse, tout le monde comprend. Il décrypte et adapte cela avec ce qui devrait être bon pour tous. Et c'est pour cela que ça fonctionne.
Là, 689 vues, c'est normal. Car c'est inaudible pour la masse. Même si en s'accrochant un peu, on comprend, ça reste inaudible.
Je trouve cela dommage car l'éducation populaire est un concept formidable.
Par exemple, les conférences Incultures de Franck Lepage, c'est juste parfait. C'est accessible et on en ressort tout de suite grandit.
Je comprends tout à fait qu'aborder le sujet de l'histoire du libéralisme en 45 minutes, c'est court. Et qu'un sujet comme celui-ci, on se doit d'être précis. Mais un peu de vulgarisation ne ferait pas de mal je pense.
1 995 vues - 120 - 1
Le vendredi 24 août 2018 aux AmFis d’été de la France insoumise à Marseille se déroulait la conférence « Présentation du livre Une histoire populaire de la France ».
Cette conférence était animée par :
- Gérard Noiriel (auteur et historien) asso daja d'éducation populaire
- Alexis Corbière (député LFI)
- Bérénice Hemmer (professeure d’histoire)
Catégorie
Actualités et politique
10 commentaires
dominique prochasson
il y a 2 mois (modifié)
sur la lancée de l'historien americain ? trés bonne idée
ça évitera peut etre de glorifier un Mitterand pour la suppression de la peine de mort , un Blum pour les congés payés .....
1
Harmo Chopin
il y a 2 mois
Rare et passionnant !
Transcription :
...
comité de vigilance à l'usage de l'histoire cvuh ? en lien notamment avec la colonisation
...
pour les historiens qui croient encore à la fonction civique de l'histoire ... thèse sur les ouvriers de Longwie ???
daja association d'éducation populaire avec des artistes pour transposer l'histoire à des gens quie ne lisent pas les livres
... c'est quoi le peuple, peuple français, populaire ?
le populaire ne se limite pas aux classes populaires
le populaire est une relation sociale qui lie les dominants et les dominés
...
25:50 : histoire des transformations du lien social. Comment petit à petit on arrive à ce Robert Hers ? appelait "l'extension des chaines d'interdépendance" qui font que - évidement, quand j'ai centré sur la France, je pense qu'il est légitime de travailler encore aujourd'hui sur un pays malgré la mondialisation qui complexifie les liaisons. Aussi les stratégies politiques évidemment parce que la maîtrise de la souveraineté nationale ne se pose plus aujourd'hui comme elle se posait dans les années trente ou pendant la guerre de 14.
...
Les formes pacifiques de lutte sont tout à fait essentielles et ont existé dans l'histoire.
/notion de peuple inventée par François 1er ! /migrants ou réfugiés
...
/convergence des luttes : comment articuler ? rassembler autour d'enjeux communs
...
57: 30 Alexis Corbière : comment on crée un cadre pour une transmission populaire de l'histoire notamment face à de stéphane berne, etc ?
326 vues - 44 - 1
Le samedi 25 août 2018 aux AmFis d’été de la France insoumise à Marseille se déroulait la conférence « Le conseil de déontologie des médias en France et à l’étranger ».
Cette conférence était animée par :
- Dominique Pradalié, secrétaire générale du SNJ
- Jean-Jacques Jespers, président du Conseil de Déontologie journalistique belge
- Antoine Léaument, pôle Numérique de la FI et youtubeur
Catégorie
Actualités et politique
5 commentaires
Photo de profil par défaut
Ajouter un commentaire public...
soniaustralie
il y a 2 mois
Excellente intervention de jean Jacques Jespers qui nous permet de voir comment cette mesure c’est implanté en Belgique , dans le contexte unique de la Belgique et de voir ce qu’on peut garder ou pas !! Merci de partager cette expérience. Merci à Dominique Pradalié pour son combat en France, ses dénonciations très bien construites et argumentées qui ont du sens et sa persistance qu’on encourage encore plus.
5
Alexis Gouet
il y a 2 mois
De bons intervenants. Bravo à eux !
Eh oui, concernant la législation sur l'information, la loi dite "fake news" n'aura pour effet que de renforcer les réflexes conspirationnistes et il est à prévoir que ce serait aussi l'effet de la création d'un label. Le danger, il est dans la loi sur le secret des affaires.
2
Romain Morlans
il y a 2 mois
Il serait grand temps de mettre ça en place en France pour calmer un peu les médiacrates.
3
Présidant T
il y a 2 mois (modifié)
Ok , ces cool superbe wahou et https://www.change.org/p/le-peuple-loi-schiappa?recruiter=896140165&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition ont ne donnes pas de neuw.......? ? ?
1
katy borrelly
il y a 2 mois
ce n'est peut être pas comme en turquie ou en russie mais pas très loin derrière.
depuis
https://www.radiofrance.fr/nous-ecouter#ecouter-player
dont
"
Votre player favori
Malgré tous les moyens mis à votre disposition, vous préférez utiliser votre logiciel d'écoute préféré (VLC, Windows Media Player, WInamp) ? Pas de problème : ouvrez le document PDF ci-dessous, copiez/collez l’adresse du flux correspondant à la radio désirée dans votre programme… et écoutez-nous directement à la source.
Téléchargez la liste des adresses des flux Radio France (mise à jour juin 2017)
Ces adresses sont fournies pour des usages privés uniquement. Pour tout autre usage, merci de contacter distribution@radiofrance.com
"
Sélection subjective :
- France Inter
http://direct.franceinter.fr/live/franceinter-midfi.mp3 - france info
http://direct.franceinfo.fr/live/franceinfo-midfi.mp3 - France Culture
http://direct.franceculture.fr/live/franceculture-midfi.mp3 - France Bleu La Rochelle
http://direct.francebleu.fr/live/fblarochelle-midfi.mp3 - France Bleu Limousin
http://direct.francebleu.fr/live/fblimousin-midfi.mp3 - France Bleu Poitou
http://direct.francebleu.fr/live/fbpoitou-midfi.mp3 - France Bleu Périgord
http://direct.francebleu.fr/live/fbperigord-midfi.mp3 - France Bleu Normandie (Seine-Maritime - Eure)
http://direct.francebleu.fr/live/fbhautenormandie-midfi.mp3
3 vues - 0 - 0
Pour porter la parole du MNCP, Robert Cremieux était vendredi 9 novembre 2018 sur LCI. Il réagissait notamment aux propos récents d’Emmanuel Macron qui, derrière son bar, annonçait les grands axes de sa politique pour (ou plutôt contre) les chômeurs et les personnes en situation de précarité...
Catégorie
Actualités et politique
0 commentaire
Les élections européennes de 2019 en France se dérouleront le 26 mai 2019 1 afin d'élire les soixante-dix-neuf députés européens représentant la France au Parlement européen.
Le principal changement par rapport aux élections de 2014 est l'abolition des circonscriptions régionales et le retour aux listes nationales 2. Le projet de rendre possible des listes transnationales a été abandonné3.
Qui sommes nous ?
Notre organisation Les métiers de nos adhérents Notre équipe Nos partenaires (image non textuée pour les non-voyants :-(
&
Contact
Gimélec - Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés
Siège
17 rue de l’Amiral Hamelin 75783 Paris cedex 16 France - Tél. : +33 (0) 1 45 05 71 36 - email : gimelec@gimelec.fr
Bureau de représentation à Bruxelles Belgique
Réseaux sociaux twitter https://twitter.com/Gimelec
&
Linkedin (Industrie composants électriques/électroniques PARIS, CEDEX16 1,018 abonnés) https://www.linkedin.com/company/gim-lec?trk=tyah
"
Compétences
efficacité énergétique, industrie du futur, ville durable, énergies renouvelables, data centers, smart grids, bâtiment intelligent, électromobilité, autoconsommation, économie circulaire, BIM, infrastructures du numérique, énergie, électricité basse tension, transformation des métiers, développement durable, environnement, normalisation, usine connectée, normalisation, marketing technique
"
&
https://search.lilo.org/searchweb.php?q=gimelec
->
Gimélec — Wikipédia
"
Le Gimélec, ou Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés, est un syndicat professionnel français qui ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gimélec
Né en 1971, le Gimélec est présidé par Luc Rémont, Président de Schneider Electric France 2. Il est membre de la Fédération des Industries Électriques, Électroniques et de Communication (FIEEC) et de la Coalition France pour l’Efficacité Énergétique (CFEE).
"
ndlr :
- dans une conférence (vidéo sur youtube), un représentant gimélec affirme qu'il est maintenant possible d'avoir une efficacité énergétique des machines électrotechniques (génératrices ou moteurs) sans faire appel aux métaux rares. Est-ce vrai ? retrouver la source de la vidéo et VÉRIFIER ACT
- /mots dans linkedin seuls "environnement, développement durable" puisé dans le champ de l'écologie mais mots passe-partout qui ne veulent STRICTEMENT RIEN DIRE :-( service minimum qui n'est PAS compatible avec PLPDLA => les questionner ACT
Connu /
https://twitter.com/JMJancovici/status/1050110568022069248
"
Jean-Marc Jancovici @JMJancovici
3 hil y a 3 heures
Vidéo (9') : Valérie Masson-Delmotte ( Paléoclimatologue, membre du GIEC) présente le rapport du GIEC relatif au conséquences d'un réchauffement climatique de 1,5° C au Sénat
(publié par Joëlle Leconte)
0 réponse 12 Retweets 17 j'aime
"
20 404 vues - 142 - 22
Ils prétendent défendre la cause animale, mais sont-ils tous sincères ? Les vegans attaquent les boucheries au nom de la libération des animaux… Les chasseurs, eux, se proclament "premiers écologistes de France" dans leur dernière campagne de pub. En Australie, on éradique des milliers de chats au nom de la préservation des espèces ! Complément d'enquête" se penche sur les nouveaux "défenseurs" de la cause animale...
Le site de l'émission : https://www.francetvinfo.fr/replay-ma...
Notre Twitter : https://twitter.com/Cdenquete
Catégorie
Actualités et politique
Musique utilisée dans cette vidéo
En savoir plus
Écoutez de la musique sans publicité avec YouTube Premium
Titre
Leave My Kitten Alone
Artiste
The Detroit Cobras
Album
Tied & True
Concédé sous licence à YouTube par
[Merlin] Bloodshot Records, [Merlin] Beggars (au nom de Rough Trade); BMG Rights Management, Exploration Group (Music Publishing) et 1 sociétés de gestion des droits musicaux
Titre
The Heart Harmonicon
Artiste
Colleen
Album
The Golden Morning Breaks
Concédé sous licence
Transcription :
végan / anti-spécisme (ne pas faire de différence entre l'homme et l'animal sic)
chaussures en matières synthétiques sic
...
il faut de l'action directe pour libérer les animaux
...
singularité des animaux, altérité pour les animaux
...
24:00 À la ferme de Paris, Emmanuelle POUYDEBAT directrice de recherche au CNRS, animaux sont intelligents chacun à leur manière, chaque individu, chaque espèce, a sa propre intelligence, de même pour la conscience
...
un juge en argentine a décidé de libérer une chimpanzée, même droit que l'homme
...
on ne peut plus considérer l'animal comme un objet en droit.
La souffrance animale n'est plus tolérable dans la science
...
chasse au chat sauvage en australie qui détruit la faune endogène, le chat est supprimé humainement selon le trappeur, par urgence écologique
...
Aurélien Barraud
...indigènes que nous avons si longtemps méprisé... l'espèce humaine est LE super prédateur... étiolement de la vie sur terre... /végan ne les soutient pas, mais gênant /construction du ressenti de violence ex Nelson Mandela avant la mort donnée, les animaux n'ont pas de vie = crime contre la vie
la valeur d'une vie ne dépend pas de la proximité à l'homme, mais la considérer pour elle-même ... inde /réduction à l'absurde ... la vie est en train de disparaître, on est donc tellement loin de l'inde... /chasse
58:25
...
ndlr :
conclusion : ne pas faire de différence entre l'homme et l'animal n'est pas considérer l'homme comme étant rattaché à la branche animale du vivant... Tous les animaux sont-ils égaux en droits ? Ont-ils les mêmes capacités ? N'est-ce pas la même logique que pour l'égalité républicaine ?
Préférer des matière synthétiques au cuir, n'est-ce pas rester dans la culture fossile, c'est-à-dire être contre-productifs du combat zéro fossiles ?
questionner, contribuer à organiser, animer des débats, informer ACT
Alternatiba Bayonne le 7 octobre 2018
(ci-dessous version basque, anglaise, espagnole et allemande)
Lu par Gaby, 16 ans, lycéenne, vivant à Poitiers et Moriba, 16 ans, migrant guinéen hébergé à Bayonne.
Je m’appelle Gaby, j’ai seize ans et je viens de Poitiers, en France. Il y a quelques mois, le Tour Alternatiba passait dans ma région.
Je m’appelle Moriba, j’ai seize ans et je viens de Conakry, en Guinée. Il y a quelques mois, j’ai traversé la Méditerranée sur un canot gonflable, avec quatre autres jeunes. Nous avons failli nous noyer mais nous avons été secourus par un bateau de sauvetage maritime.
Aujourd’hui, nos trajectoires se croisent, alors que nous sommes au carrefour de l’avenir de l’humanité. Nous sommes unis par un même défi qui concerne tous les êtres vivants sur la planète : le dérèglement du climat.
Le dérèglement du climat.
...
L’association française pour le développement de logiciels libres Framasoft lance une plate-forme de vidéos, qui doit encore faire ses preuves si elle veut, à terme, attirer le grand public.
C’est fait. Avec 53 100 euros récoltés en quarante-deux jours, le projet PeerTube a pulverisé son objectif de financement participatif. Le principe a de quoi intriguer : une version totalement décentralisée de YouTube, dont le code informatique est librement accessible et modifiable, et où les vidéos sont partagées entre utilisateurs sans dépendre d’un système central. En ligne depuis mars 2018 dans une version bêta, le projet devrait prendre définitivement son envol d’ici à octobre, en s’appuyant sur l’argent récolté.
A l’origine de PeerTube se trouve l’association française Framasoft, l’une des principales associations militant pour le développement de logiciels libres en Europe. Avec sa stratégie de développement et de centralisation tous azimuts, Google, qui possède YouTube, est vite devenu un symbole dans la lutte orchestrée par Framasoft — qui a lancé il y a quatre ans une campagne baptisée « Dégooglisons Internet ».
...
« Les Gafam nous placent dans une position de consommateurs », explique Pouhiou, chargé de communication pour Framasoft. « Certes, ils ont les moyens de créer des logiciels extraordinairement pratiques qui amènent beaucoup de confort à l’utilisateur. Mais bien souvent, ce gain de confort s’accompagne d’une perte de contrôle de nos données. Si l’on veut reprendre le pouvoir, il faut prendre aussi les responsabilités qui vont avec. »
...
Modération autogérée
D’autres questions risquent, à terme, de faire débat. Les contenus pornographiques, autorisés par certaines instances à condition d’afficher d’un label « Not safe for work » et de flouter la miniature, sont tout de même déjà présents parmi les vidéos les plus populaires de PeerTube. L’organisation en fédérations peut également ouvrir la porte à la création d’instances acceptant des vidéos extrémistes ou appelant à la violence.
Là encore, Framasoft compte sur sa communauté pour empêcher les débordements et conserver la fraîcheur originelle : « PeerTube fonctionne un peu sur le même principe que Twitter, explique Pouhiou. On peut suivre et ajouter des vidéos sur son instance mais ça n’est pas automatiquement réciproque. Une communauté peut donc être ostracisée si ses actions sont jugées néfastes par les autres. »
Comment évoluera PeerTube ? Deux ans après sa création, son « grand frère » Mastodon se porte plutôt sainement, et a dépassé le million d’utilisateurs. Il y a donc de l’espoir pour une alternative aux grosses machines de la Silicon Valley. D’autant qu’en accumulant ces derniers mois les problèmes de modération et de monétisation, YouTube s’est mis à dos une partie de ses utilisateurs, qui pourraient bien voir d’un bon œil l’émergence d’une alternative.
2 588 vues - 5 - 0
La Justice restaurative (réparatrice ou restauratrice) traite des conflits de nature à engendrer des répercussions graves (d’ordre personnel, familial et plus largement social) sur les personnes qui en sont les victimes ou les auteurs, leur entourage et leurs communautés d'appartenance. Elle a pour finalité de donner la possibilité à l’ensemble de ces personnes de prendre une part active dans la recherche et la mise en œuvre des solutions susceptibles de leur permettre de reprendre le cours de leur vie (restauration).
Plus d'informations sur www.justicerestaurative.org
Catégorie
Organisations à but non lucratif
Robert Cario président
Qui sommes-nous ?
Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC) est une association loi 1901 qui propose à des chercheurs d'emploi un soutien humain personnalisé, grâce à un réseau d'accompagnateurs bénévoles à travers toute la France.
Découvrir SNC
Changeons de regard sur le chômage
Défendre l’emploi de celles et ceux qui n’en ont pas et participer au débat public est une volonté forte de l'association depuis sa création en 1985.
Connaître nos positions
Créons des emplois ensemble
Grâce à vos contributions, nous créons et finançons des emplois solidaires pour aider les chercheurs d’emploi à retrouver le chemin de l’emploi.
FAIRE UN DON
ndlr :
- sur la forme, site non accessible aux mal-voyants ? => vérifier ACT
- transcription disponible ? chercher ACT
- SUR LE FOND, va dans le même sens que le reportage d'envoyé spécial d'hier (20/9/18) en étant encore plus complet et précis, mais en "jetant le bébé éoliennes avec l'eau du bain de la compromission économique" => DÉNONCER ACT
- résumé (à compléter et valider) : le scandale n'est ni la génératrice éolienne ni le parc éolien ni le projet éolien en général par nature PUISQUE DE NOMBREUX TÉMOINS ÉTAIENT AU DÉPART DES ÉCOLOGISTES CONVAINCUS, mais bien :
. le contexte macroéconomique français et mondial qui "déroule le tapis rouge" à tous les requins de la finance internationale tout en s'en défendant (ex. S.Royal, Yves Cochet, etc) donc les gouvernements français successifs ministre de l'écologie en tête qui n'ont rien assumé. Avec le mécanisme de financement au nom opaque de "contribution au service public de l'énergie-CSPE" ;
. les porteurs de projet non éthiques qui tirent parti de cette situation TRÈS AISÉMENT puisqu'aucun dispositif de régulation n'est prévu ;
. de même pour le greenwashing des multinationales comme ikea ou total qui de bonne guerre, tirent la couverture à elles (en ayant probablement fait pression en amont pour l'avènement du droit, mais ce n'est pas dit sauf erreur de ma part). - d'où plein de questions :
. quel aura été le rôle de la pression de l'industrie nucléaire ?
. comment sauver les projets éoliens (on aura noté qu'aucun exemple de parc citoyen n'aura pas été donné à voir) ?
. l'écologie est-elle INCOMPATIBLE avec le capitalisme en général ou suffit-il de le réguler ? Si oui, comment ? - expression "ripolinage vert" validée par https://fr.wiktionary.org/wiki/ripoliner (sens figuré) POUR MIEUX DÉNONCER
ACT
page 12
Une bonne nouvelle maquillée en catastrophe
Chômage, le mythe des emplois vacants
A écouter de nombreux discours sur les emplois vacants ou non pourvus, la France serait assise sur d’immenses gisements de travail salarié. De tels propos alimentent une proposition politique : renforcer le contrôle des chômeurs pour que l’aiguillon de la contrainte les tire de l’apathie. Pourtant, les chiffres mis en avant ne signifient pas ce que l’on cherche à leur faire dire, bien au contraire.
...
La France comprend un nombre d’emplois vacants bien inférieur à la moyenne européenne ; seules l’Italie, la Pologne et la Lettonie affichent un taux moindre (3). Une hausse des emplois vacants constituerait une bonne nouvelle, pour les chômeurs mais aussi pour les salariés. Car la diminution du chômage leur permettrait de retrouver une position de force pour négocier des hausses de salaire.
...
CHÔMAGE : LA FIN DU MODÈLE FRANÇAIS ?
magazines d'actu | 64min | tous publics
La réforme de l'assurance-chômage est l’un des dossiers chauds de l’exécutif en cette rentrée. Alors que se sont achevées cette semaine les rencontres bilatérales entre le gouvernement et les partenaires sociaux, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a confié que le gouvernement « n'avait aucun tabou », y compris sur la dégressivité des allocations. Cette idée de dégressivité a été avancée récemment, pour les cadres, par le député LREM Aurélien Taché. Mais le gouvernement pourrait même aller plus loin : « Ce n’est pas forcément un sujet de ‘cadres’, a glissé la ministre. On est un des rares pays d'Europe qui indemnise les demandeurs d'emploi deux ans, trois ans pour les séniors, sans dégressivité ».
Supprimé par le PS en France en 2001, l’intérêt de ce système dégressif fait débat. La CFE-CGC s'est insurgée contre cette mesure, de même que FO et la CGT. Quand dans l’opinion, selon un récent sondage Elabe, si 67 % des Français accueilleraient favorablement un tel dispositif pour les seuls cadres, ils seraient moins nombreux à soutenir une dégressivité qui s'appliquerait à tous (55 %). Et ils seraient partagés sur l'effet d'une telle mesure, 54 % considérant qu'elle accélérerait le retour à l'emploi, 46 % pensant le contraire.
Dégressivité du montant versé, réduction de la durée d'indemnisation ou limitation dans le temps des règles de cumul allocations/revenus du travail : dans un entretien au Monde publié ce vendredi, Muriel Pénicaud a rappelé qu’elle n’est « attachée à aucune piste en particulier » pour rééquilibrer les comptes de l’assurance-chômage, tout en précisant que « la réduction de la dette de l’assurance-chômage est une condition de viabilité de l’Unédic ».
Ce faisant, la ministre du Travail n'a fait que raviver les craintes des partenaires sociaux qu'au-delà des objectifs politiques affichés - lutte contre la précarité et meilleur retour à l'emploi - ce soit le prisme budgétaire qui domine. Selon eux, l'exécutif viserait une fourchette de 800 millions à 1 milliard d'euros d'économies supplémentaires par an dans les dépenses de l'Unédic. « Une fois de plus, on prend le problème à l'envers », a affirmé Jean-Michel Pottier pour la CPME. « Nous sommes d'accord pour négocier », a déclaré pour sa part Laurent Berger, le numéro un de la CFDT, mais pas question « de faire moins sur l'indemnisation des demandeurs d'emploi que ce qui est fait aujourd'hui ». « Si la logique est purement budgétaire, ce sera ‘niet’ », a-t-il ajouté.
Les partenaires sociaux doivent retrouver la ministre du Travail le 17 septembre pour débuter la phase de concertation. Alors quelles sont les principaux axes de cette réforme ? Qu’est-ce que la dégressivité de l’allocation chômage ? Comment fonctionnent les systèmes d’assurance chômage en Europe ? Rendre les indemnités dégressives serait-il efficace en termes de retour à l'emploi ? Enfin pourquoi certains secteurs n'arrivent pas à recruter malgré de nombreuses offres ?
Invités :
- Bernard Vivier, directeur de l’Institut Supérieur du Travail
- Fanny Guinochet, journaliste spécialiste des questions économiques et sociales à L’Opinion
- Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, directeur adjoint au Département Analyse et Prévision
- Robin Rivaton, économiste, membre du conseil scientifique de la Fondapol.
Transcription :
...
Magali Pontal, assistante maternelle à mi-temps, conflit entre patronnat et syndicats de salariés, ... c'est très "Bercy" plus que "ministre du travail" ... La permittence sera réformée : enchaînement de contrats de travail très courts et de périodes de chômage ... malus pour les cdd bonus pour les cdi ? ... besoins de plus de flexibilité du travail (fondapol) ... si les chômeurs sont plus contrôlés, il faut que les entreprises acceptent le bonus/malus ... en espagne (16,1% de chômeurs), diminution au bout de six mois ex xavier martinez rodriguez webmarketing, 35 ans à Atocha, il l'ignorait 175€/semaine ... la vraie réponse est dans l'aide, la formation, l'accompagnement ... mais il faut faire des économies que dans deux ans le système d'assurance chômage ne perde plus d'argent ... crée des files d'attente car prend le travail des moins qualifiés, ce n'est donc pas la bonne solution ...
difficile d'isoler les résultats quand on a bougé plusieurs paramètres ... assurance là en cas de coup dur dans une période difficile ... /baisser l'indemnité des cadres c'est pas la mission de l'assurance chômage ... ensemble de mesures, coûteuse pour les entreprises, pour les salariés, les retraités (csg) ... le marché de l'emploi est spécifique rester universel ?
ya 5 millions de chômeurs en france, >100 000 à 180 000 emplois à pourvoir dans l'hôtellerie/restauration alain fontaine resto le mesturet paris, recruter des migrants, demandeurs d'asile ? Pour aurélien taché lrem ... mieux intégrer les réfugiés ... étude pôle emploi 3,9 millions d'offres ont abouti 5% des offres n'ont pas abouti /manque d'attractivité ou autre ... miser sur la formation mais salaires doivent correspondre aux qualifications ... en centre ville, effet de coût des loyers où ya ces emplois -> effets de rétention pas assez pris en compte. 2è point aides matérielles tickets cantines, etc, non mesurées, facteur explicatif
ya pas que l'argent, ya la formation, la grande distrib a créé des écoles /métiers de bouche, la promotion sociale ex rachat du bar, dynamique collective
fanny g : /droit refus emploi : théoriquement oui, mais le ctrl 1500 contrôleurs augmente, plan pauvreté passer au crible le mille feuilles des aides sociales, compliqué, trouver les bons arbitrages,
/prime d'activité coûte cher car marche bien a des freins, le tx de recours a augmenté
Q : 1- licencié à 57 ans n'a pas retrouvé un travail, être au chômage n'est pas un cadeau
/seniors, très difficile, pbt de dérogation, patienter jusqu'à la retraite
/rapport cese évolue car différent dans autres pays, le regard s'améliore
tendance fatale, <<retour à l'emploi = trappe,
2- que des mesures pour les derniers de cordée (Anna)
/peur risque, jeu politique pas si évident
/cadres cotisent plus que reçoivent ! mais ont indemnités de chômage élevés >6k€ quelques 100 personnes ! et 20000 à >4k€
3- chasser le chômeur professionnel
certains optimisent mais pas énorme 50% non indemnisés ! et peu ont 2 ans d'indemnités !
/pauvreté /chômeur tx >>élevé
4-plafonner les allocations ?
assurance mais cotisations transférées vers la csg payé /retraités aussi
LES TEXTILES TECHNIQUES,
matériaux du XXIème siècle
La filière de production des textiles techniques comprend plusieurs stades décrits dans le tableau ci-contre. Les entreprises actives dans ce secteur...
SOMMAIRE
• LA FILIÈRE FRANÇAISE DES TEXTILES TECHNIQUES P 4 - 5
• LA FRANCE, UNE TERRE DE FORMATION, DE RECHERCHE ET D’INNOVATION P 6 - 7
• SE VÊTIR POUR SE PROTÉGER P 8 - 11
• ACCROÎTRE LA PERFORMANCE DU SPORTIF P 12 - 13
• CONTRIBUER À L'HYGIÈNE ET LA SANTÉ P 14 - 15
• ROULER, NAVIGUER ET VOLER EN TEXTILE P 16 - 17
• MAÎTRISER LES SOLS, RENFORCER ET CONSTRUIRE P 18 - 19
• PROTÉGER ET ACTIVER LES CULTURES P 20 - 21
• AU SERVICE DE PROCESS INDUSTRIELS P 22 - 23
...
La France est le deuxième producteur européen de textiles techniques
après l'Allemagne mais devant des pays à forte tradition textile
comme l'Italie et le Royaume-Uni.
Avec un chiffre d'affaires d'environ 4 milliards d'euros (source Euratex),
ces textiles, dont la croissance annuelle est estimée à 3% par le cabinet David Rigby, représentent déjà, en France, plus de 30% de la production
textile totale.
...
Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie
La D.G.E. (Direction Générale des Entreprises), s'appuyant sur le réseau des DRIRE (Directions Régionales de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement), qui lui est rattaché, élabore et met en œuvre des politiques de développement de l'industrie française et du secteur des services aux entreprises.
www.industrie.gouv.fr
UBI FRANCE
Sous tutelle du Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie,
UBIFRANCE, l'Agence française pour le développement international des entreprises, est placée au cœur du dispositif public de soutien au commerce extérieur. En liaison avec les Missions économiques, UBIFRANCE propose une gamme complète de produits et services d'accompagnement des entreprises françaises dans leur développement sur les marchés extérieurs.
www.ubifrance.fr
L'Agence Française pour les Investissements Internationaux (AFII)
est l'agence nationale chargée de la promotion, de la prospection et de l'accueil des investissements internationaux en France. L' AFII s'appuie sur un réseau mondial, national et local, composé de spécialistes pluridisciplinaires, à son siège à Paris et dans ses bureaux à l'étranger, qui couvrent l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie.
Sur le plan territorial, elle travaille en partenariat étroit avec les agences de développement économique.
www.afii.fr
IFTH, Institut Français Textile Habillement
L'IFTH, Centre Technique Industriel, développe un réseau de plates-formes d'aide à l'innovation dédiées aux nouvelles technologies et ouvert aux industriels du Textile, de l'Habillement et des Textiles Techniques pour les accompagner dans les mutations profondes de leur industrie, tant au niveau technologique qu'organisationnel. Cet ensemble coordonné d'outils répond aux nouveaux besoins des marchés de l'habillement et des vêtements de protection, de l'habitat, de la santé et de la sécurité des consommateurs ainsi que des transports.
www.ifth.fr
UIT
L'Union des Industries Textiles représente la majorité des 1 100 entreprises textiles actives en France. Elle les accompagne dans leur développement et joue le rôle de porte-parole vis-à-vis des pouvoirs publics.
www.textile.fr
Le groupe OSEO, né du rapprochement de l'Anvar et la Bdpme, a pour mission de favoriser la croissance économique par la création d'entreprises, le développement des PME et la valorisation des travaux de recherche des laboratoires. OSEO offre une complémentarité de produits et de services destinés à accompagner et financer les porteurs de projets à chaque étape de la vie de leur entreprise : création, innovation, développement, transmission.
OSEO anvar, filiale du groupe OSEO soutient l'innovation.
www.oseo.fr
L’UCMTF, Union des Constructeurs de Matériels Textiles de France,
regroupe 30 entreprises membres. Avec un chiffre d’affaires d’un milliard d’Euros, dont 90 % réalisés à l’exportation, l’industrie française de la machine textile est le cinquième exportateur mondial.
www.ucmtf.com
Président Philippe Coste Ramirez
"Le développement ne sera possible que par l’association de l’ensemble de nos équipes à un projet d’avenir commun, car notre histoire démontre qu’il est possible d’associer croissance et performances réelles dans une ambiance de travail saine et sincère, sans démagogie et dans le respect de l’environnement."
L’entreprise
1891
Création de BRICQ.
Quels domaines? Fabrication de feutres de laine pour chaussons, puis pour machines à papier.
1910 : début de l’activité courroies de transmission tissées dont les développements sont à l’origine de la division Textiles Industriels.
1936 : début de la fabrication de tapis pour onduleuse.
Quels marchés? Cartonneries, cimenteries, aluminium, pneumatiques, industries diverses
Quels pays? France et pays européens essentiellement.
AUJOURD’HUI
BRICQ est l’un des leaders mondiaux dans son activité.
Quels domaines? Fabrication de textiles industriels lourds: tapis pour onduleuse et courroies pour utilisations industrielles et militaires.
Quels marchés? Cartonneries, cimenteries, usines d’aluminium, fabricants de pneus, de plaques de fibro-ciment, aéroports militaires.
Quels pays? Plus de 70 pays sur tous les continents.
Quels moyens?
- Nos responsables de secteurs commerciaux ont une formation technique.
- Réseau international d’agents et distributeurs.
- 3 techniciens de service client.
- Techniciens locaux dans de nombreux pays.
Notre force
Nous sommes, depuis des décennies, un partenaire fiable d’industries stratégiques.
Nous établissons des standards sur nos marchés dans le monde entier.
La relation avec nos clients repose sur la confiance:
Confiance dans la fiabilité des systèmes, composants et services que nous fournissons.
Confiance dans le fait que nous serons encore sur le marché dans 10 ou 20 ans.
Nous investissons en permanence dans la recherche, les ressources humaines et les outils de production.
Notre entreprise est certifiée EN ISO 9001:2008 et s’engage dans une démarche environnementale.
Nos priorités
Satisfaction de nos clients pour un partenariat à long terme.
Livraison de produits conformes.
Respect des délais de livraison.
Assistance technique.
Réactivité immédiate.
Les produits
dry Tapis d’onduleuse
filtrosmini Toiles de Fluidisation
neumaticomini Tapis industrie du pneumatique
avionesmini Bandes arrêts d’avion
transportemini Tapis de transport boulangerie et pâtisserie industrielle
celulosamini Bandes d’embarquement pour sécherie pâte à papier
fibrotec Feutres fibrociment
MP Montée de pont
BRICQ SAS, située près d'Angoulême, est une pionnière dans la production de textiles techniques lourds à usage industriel. Notre jeune Société forte de ses 130 années d'existence et d'experience a démarré dans la production de textiles à usage grand public, au travers notament de l'une des ses marques, "Toison D'or". Au fil des années et de fil en aiguille nous nous sommes diversifiés vers des applications à usage industriel en produisant des textiles entrant dans les process de productions d'industries comme celle du Carton Ondulé par exemple. Nous sommes aujourd'hui présents dans de nombreux secteurs recherchant la résistance de nos textiles, leur porosité ou l'une des nombreuses autres caractéristiques que nous savons obtenir par la transformation du fil.
BRICQ SAS
D62 – Route d’Orgedeuil
16220 MONTBRON - France
Tel.: +33 545 23 91 11
Email: info@bricq.fr
BRICQ USA, Inc.
104 S. Kemp Street
PO Box 288 - Lyon Station, PA 19536
Phone : (+1) 484 336 7218
Email: info@bricq.fr
Politique
Jean-Paul ROUVE France 2018
105 mn
Lola, Pierre et Benoît sont très différents mais forment une fratrie très soudée depuis la mort prématurée de leurs parents. Mais une maladresse de Pierre pousse Benoît à couper les ponts avec lui. Lola, véritable mère pour ses frères, joue les médiateurs et peine à conjuguer ce rôle avec sa propre vie personnelle. Avocate spécialiste en divorces, elle a perdu toute foi en l’amour. A moins que...Lola et ses frères parviendront-ils à renouer leurs liens ? Et Lola à trouver l’amour ?
Programmation
Mardi 21 19:45 Lola et ses frères CGR Ajouter à votre calendrier
Interprètes Ludivine SAGNIER, José GARCIA, Jean-Paul ROUVE, Ramzy BEDIA, Pauline CLÉMENT, Philippine LEROY-BEAULIEU.
Photo Christophe OFFENSTEIN
Montage Jean-Christophe BOUZY
Musique Alexis RAULT
Son Marc-Antoine BELDENT
Production Nolita Cinema, Les Films du Monsieur, TF1 Studio
Distributeur UGC Distribution
Max Weber (1864-1920)
En janvier 1919, Max Weber, le célèbre sociologue allemand, donne une conférence sur « la profession et la vocation de politique », dans un contexte qui est bien évidemment fort différent du nôtre, celui des troubles provoqués par la fin de la Première Guerre mondiale, mais où sont déjà présents un certain nombre de problèmes contemporains : la force des affirmations identitaires, la perte de sens liée à la modernité, la mise en cause de la politique… et son analyse peut nous aider à comprendre le choix que vient de faire Nicolas Hulot de se retirer du gouvernement.
...
la distinction qu’il introduit entre éthique de la conviction et éthique de la responsabilité est essentielle.
L’éthique de la conviction est une éthique absolue qui impose d’agir dans le respect des valeurs (le refus de la violence, l’obligation de dire la vérité…), quelles que soient les conditions dans lesquelles l’on se trouve et les conséquences de ces choix. Seule importe la proclamation de celles-ci. C’est l’éthique du Sermon sur la Montagne.
À l’inverse, l’éthique de la responsabilité, bien que fondée elle aussi sur l’adhésion à des valeurs, implique que l’on prenne en compte les conséquences prévisibles de nos actions, que l’on soit souvent obligé, pour atteindre des fins conformes aux valeurs, de mettre en œuvre des moyens qui rentrent en contradiction avec celles-ci et que les résultats de nos actions puissent être en contradiction avec nos intentions. Faire de la politique, c’est donc renoncer à la pureté, qui, comme le disait Péguy à propos de Kant, est celle de l’homme qui n’a pas de mains.
Nicolas Hulot. N4than!el/VisualHunt, CC BY-NC-SA
Nicolas Hulot : un ministre responsable
Une démission qui doit nous sortir de notre indifférence
Il n’a pas démissionné, comme cela se fait d’ordinaire, parce qu’il rejette le gouvernement auquel il a appartenu et pour lequel il garde « une immense amitié ». Il va même jusqu’à reconnaître que la France en matière d’environnement fait beaucoup plus que beaucoup de pays. La raison est infiniment plus grave. C’est que personne ne prend réellement au sérieux la tragédie écologique qui s’annonce, ni les politiques, ni la société civile et, qu’en restant au gouvernement, il pouvait donner l’illusion par sa seule présence que les choses n’allaient si mal que cela.
Une démission qui renvoie donc chacun d’entre nous à notre responsabilité sociale et politique, mais qui laisse en suspens la question centrale. Sommes-nous capables de sortir de « ce modèle économique qui est la cause de tous ces désordres » et d’en payer le prix nécessairement élevé en termes de niveau de vie et d’emploi ? L’irréalisme, souvent alimenté par les commentateurs politiques, qui consiste à faire croire que les contraintes auxquels sont confrontés les hommes politiques n’existent que parce qu’ils en tirent bénéfice, est aussi dangereux que l’indifférence, car il risque de mettre en péril notre capacité collective à améliorer, si peu que cela soit, notre situation.
clés : éthique écologie environnement politique gouvernement
Nicolas Hulot
En décalage total avec le discours officiel, qui fait de la France l’un des champions de la lutte contre le réchauffement climatique, nous avons presque battu des records de hausse des émissions de CO2 en 2017. Parmi les grands pays européens, seule l’Italie a été aussi mauvaise. Elle a, comme la France, augmenté de 3,2% l’an dernier ses émissions de CO2 provenant de la consommation d’énergie. Les Allemands affichent, eux, un léger recul de leurs émissions (-0,2%). [...]
Le retour de la croissance est la vraie raison de ce surcroît d’émissions de CO2. Compte tenu des facteurs conjoncturels évoqués, la France fait figure de très mauvais élève au sein des pays développés, mais la tendance est bien la même partout. Elle est clairement à la hausse des émissions, avec un rebond de 2% pour l’ensemble des pays du G20, et de 1,8% pour la seule Europe. Ce rebond est lié à une consommation d’énergie fossile en hausse. La cause semble entendue : les émissions de carbone suivent la consommation d’énergie qui suit l’activité économique. Croissance du PIB et émissions de CO2 restent étroitement liées. Cela signifie, en clair, que l’objectif d’une croissance économe en énergie n’est toujours pas atteint, loin de là. Et ce malgré de louables efforts de développement des énergies renouvelables. Au niveau des pays du G20, la production d’électricité d’origine renouvelable a beau avoir augmenté de 80% depuis 2008, le recours au charbon et au gaz a progressé l’an dernier, après avoir plafonné entre 2014 et 2016. La forte croissance des besoins en électricité a contraint les électriciens à faire tourner à plein régime leurs centrales les plus polluantes.
Accord de Paris : les objectifs s’éloignent
Pour une fois, les Américains ne sont pas responsables. Ils sont les seuls à avoir réduit en 2017 leurs émissions de CO2 par habitant. Non pas en roulant moins, mais grâce à un passage du charbon au gaz pour produire de l’électricité. Pour autant, ils restent bien sûr les champions incontestés des émissions de CO2. Elles ont atteint l’an dernier 15,66 tonnes par Américain, soit 2,4 fois plus que pour un Chinois ou un Européen. À noter que pour la première fois, chaque Chinois émet plus qu’un Européen, la différence étant encore minime.
Certes modeste, la hausse de l’utilisation du charbon par les pays du G20 suffit bien sûr à remettre en cause les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique. Rappelons que l’accord de Paris de 2015 prévoyait une réduction annuelle de 2,9% des émissions de CO2. Une réduction qui ne garantissait même pas la limitation du réchauffement à 2 degrés… Compte tenu de cette année 2017 désastreuse pour le climat, pour respecter cet accord de Paris et limiter le réchauffement à 2 degrés, * il faudrait désormais baisser les émissions de CO2 de 3,5% par an, d’ici 2050. On en est très loin. Bref, il y a de quoi sonner l’alarme.
Mots clés : Economie, Energie / Environnement, Réchauffement climatique, Accords de Paris, Co2, Consommation d'énergie
Près d’un millier de personnes ont participé à la marche blanche organisée hier à Grenoble, en hommage à Adrien Perez. Le jeune homme de 26 ans a été tué d’un coup de couteau en plein cœur le 29 juillet dernier, après s’être interposé lors d’une rixe à la sortie d’une boîte de nuit. Derrière une grande banderole clamant "Justice pour Adrien. Nous ne t’oublierons jamais" et ballons blancs à la main, le cortège a défilé pendant une heure et demi dans les rues grenobloises, où Adrien Perez a grandi. Ce rassemblement était également l’occasion pour les proches de la victime et les habitants d’exprimer le sentiment d’insécurité qui règne à Grenoble. "On a beau dire "ça suffit", "plus jamais ça" et organiser des marches blanches après chaque drame, rien ne change et la liste des victimes s’allonge", a déploré le père d’Adrien Perez. Hier soir, une nouvelle scène de violence a éclaté dans la ville : un homme a été gravement blessé lors d’une fusillade, mais son pronostic vital n’est pas engagé.
Problèmes d’insécurité, manque de moyens et de mobilisation de la part de l’Etat : la liste des revendications est longue pour les maires de banlieues. Face aux difficultés rencontrées au quotidien, les élus et les associations ont tiré la sonnette d’alarme il y a plusieurs mois déjà. En mai dernier, le maire de Sevran Stéphane Gatignon a décidé de démissionner, dénonçant le "mépris de l’Etat pour les banlieues". Alors que le rapport de Jean-Louis Borloo cristallisait les espoirs et les attentes, le gouvernement a finalement proposé des mesures bien moins ambitieuses. Avec Emmanuel Macron, il n’y aura donc pas de grand "plan banlieues", mais "une nouvelle méthode". Sera-t-elle suffisante pour convaincre des élus qui se sentent abandonnés ?
Face à la violence et aux affrontements à répétition dans les quartiers, il existe une brigade spécialisée : le Groupe de Soutien des Quartiers (GSQ). Depuis 2010, les forces de l’ordre patrouillent dans des endroits ciblés pour surveiller les bandes d’individus violents et intervenir en cas de rixe. Rivalités territoriales, amoureuses, trafic de stupéfiants ou autres affaires : les conflits ont plusieurs sources et peuvent dégénérer très vite. En établissant un suivi de ces groupes et une meilleure coopération entre les commissariats locaux, la police mise sur la prévention pour éviter de nouveaux drames.
Comment expliquer la "culture de la violence" à Grenoble ? Comment en finir avec l’insécurité dans les quartiers ? Quelles mesures concrètes le gouvernement Macron a-t-il pris en faveur des banlieues ?
Invités :
- Yves THREARD - Directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Damien DELSENY - Rédacteur en chef adjoint au Parisien, en charge du service police / justice
- Xavier LEMOINE - Maire de Montfermeil (Seine-Saint-Denis)
- Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate, Présidente de chambre à la cour d’appel de Versailles
Ndlr : faire offre de service avec AMS+MDH+CHDEB+ZADpartout ACT
L’APMF, Association Pour la Médiation Familiale, est une Association (loi 1901) à but non lucratif, qui regroupe :
Des Médiateurs Familiaux
Des services de médiation familiale
Des centres de formation
Des juristes, des magistrats, des avocats….
L’ASSOCIATION A POUR OBJET :
De promouvoir la médiation familiale, en direction du public, des institutions, des pouvoirs publics, des médias, etc.
De poser et de faire valoir les principes d’une éthique de la pratique de médiation familiale et des conditions professionnelles nécessaires à l’exercice de la médiation familiale telles que définies par son code de déontologie.
De poursuivre toutes actions visant la pratique, la recherche et la formation concernant:
la médiation familiale en lien avec tous les partenaires susceptibles d’y contribuer,
la professionnalisation de la fonction de médiateur familial.
Mentions légales
11 rue Beccaria
75012 Paris
France
01 43 40 29 32
Numéro SIRET : 411 949 464 00035
Responsable de la publication :
Audrey RINGOT – Présidente
L’hébergement est assuré par OVH
Concepteur : Web-id
On connait Cédric Villani pour sa médaille Fields et sa passion de la médiation, un peu moins pour son rôle à Wikimédia France. Partage des connaissances, accès libre aux données scientifiques : il s’exprime.
...
Comment les scientifiques peuvent-ils trouver leur place dans l’aspiration des citoyens à partager les connaissances ?
Les scientifiques aujourd’hui endossent nettement plus volontiers ce rôle de transmission de connaissances. Il y a des formations, des institutions, des lieux de médiation… On trouve désormais dans chaque pays quelques spécialistes de médiation scientifique qui sont eux-mêmes des scientifiques ayant appris à travailler avec les médias et parler directement avec le grand public. De plus en plus, les scientifiques cherchent à prendre leur place dans cet écosystème sans laisser la main à des professionnels de la médiation. C’est une communauté assez soudée car les chercheurs qui font de la médiation à haute dose se retrouvent avec les mêmes problématiques.
...
ndlr :
- il oppose le professionnel de la médiation au scientifique => questionnement : est-il le seul dans ce cas ou est-ce largement partagé dans le monde de la médiation scientifique ?
- la médiation est-elle limitée pour lui au 'travail avec les médias" ?
- connu par https://framablog.org/2017/06/10/les-rencontres-mondiales-du-logiciel-libre-se-mettent-au-vert/
MIROIR SOCIAL est un média de l’information sociale, participatif et communautaire, destiné principalement aux acteurs du dialogue social, à savoir, les élus des Institutions Représentatives du Personnel, les Délégués Syndicaux, les représentants des Directions des Ressources Humaines, les prestataires, les journalistes.
Thèmes :
Vie économique
Santé & conditions de travail
Rémunération globale
Protection sociale
Epargne salariale
Emplois & compétences
Dialogue social
Temps de travail
Sécurité
Formation
Activités sociales et culturelles
Recherche & innovation
RSE
Éditeur :
SAS Miroir Social
27 - 29 avenue des Louvresses
92 230 Gennevilliers
Société par Actions Simplifiée au capital de 395 410 euros.
500 338 439 RCS Nanterre
Directeur de la publication
Rodolphe Helderlé
Hébergement du site
/ OVH
Le Réseau Compost Citoyen est une association nationale créée en 2009 reconnue d'intérêt général.
Il compte près de 150 adhérents (professionnels, collectivités et citoyens) répartis sur l'ensemble du territoire français qui agissent dans le domaine de la prévention et gestion de proximité des biodéchets.
Terre de Liens se félicite et soutient la proposition faite par une cinquantaine de juristes et chercheurs de subordonner juridiquement, dans la Constitution, la défense de la liberté d’entreprendre et de la propriété privée à la défense de l’intérêt général. Dans ce sens, Terre de Liens salue l’initiative d’élus appartenant à plusieurs groupes politiques (PCF, FI, PS, LREM, MODEM) menés par le député Dominique Potier d’amender le projet de loi constitutionnelle pour insérer une référence aux « biens communs » dans la loi fondamentale française.
// Ne pas abandonner le bien commun //
// Le foncier exemple d’une régulation nécessaire, mais à renouveler //
Contact presse :
Tanguy MARTIN
- 33 (0)6 42 68 97 31
t.martin@terredeliens.org
Lien pour la transcription : https://semestriel.framapad.org/p/eFI1
Vidéo aussi sur ytb https://www.youtube.com/watch?v=GS7GZjy7G0g
Synthèse réalisée par un groupe d’insoumis coordonné par Charlotte Girard, coordinatrice nationale de la campagne de la France insoumise contre la pauvreté.
Réalisée à partir de plus de 200 contributions (constat, argument, campagne). Les contributions, quel que soit le type de cogitations, insistent fortement sur une volonté de prendre à bras le corps la question de la pauvreté qui n’est pas suffisamment traitée dans les mouvements politiques.
Il est souligné le caractère nécessairement global de la lutte contre la pauvreté. Ainsi, il s’agit souvent d’une « spirale infernale » englobant tous les dysfonctionnements de notre société et on retrouve ce fléau à tous les âges et sur l’ensemble du territoire : pour beaucoup de nos concitoyens, la notion de « survie » est aujourd’hui une réalité bien concrète.
LES CAUSES
Le chômage
La précarité dans le travail
La pauvreté des étudiants
La pauvreté des étrangers
Le problème de l’accès aux droits
En mars 2016, lors d’une opération de remplacement, un générateur de vapeur de 465 tonnes chute en plein cœur de la centrale nucléaire de Paluel, en Normandie. Un accident grave et inédit, qui par miracle ne cause ni blessé grave ni contamination radioactive. Depuis, des experts ont enquêté sur les causes de l’accident. Consulté par Bastamag, leur rapport, dont les conclusions seront résumées aux salariés ce 1er décembre, révèle des dysfonctionnements majeurs dans la préparation et la surveillance du chantier, en grande partie liés au recours massif à la sous-traitance. Des failles inquiétantes, alors que les chantiers de rénovation des centrales vont se multiplier.
Tags
Conditions de travail
Lanceurs d’alerte
Nucléaire
Jean-François Revel dit tout haut ce que je pense forcément tout bas. Dans cet article lumineux, il remarque que la querelle de la féminisation des mots découle du simple fait qu’en français le genre neutre n’existe pas.